Les étudiants de l'Institut des sciences humaines et de la civilisation
islamique ont entamé, hier, une grève illimitée pour protester contre ce qu'ils
qualifient d'accumulation de problèmes pédagogiques qui entravent le cursus des
étudiants. Selon des responsables de l'UGEL, initiateurs de cette action, les
étudiants des trois département ont répondu présent à l'appel de la grève
illimitée, ceci, disent-ils, «pour inciter l'administration à prendre en charge
les problèmes qui perdurent et qui ont fini par pousser à bout les étudiants».
Nos interlocuteurs soulèvent à ce titre «le problème des relation entre les
étudiants et les enseignants et notamment les abus d'autorité de certains
enseignants, la désignation des représentants des étudiants par
l'administration alors qu'en principe ces derniers doivent être élus par leurs
pairs, la non consultation des représentants des étudiants, l'absence de
dialogue, les problèmes de notation», entre autres.
Les représentants de l'UGEL
indiquent, en outre, qu'une première action de protestation a été organisée
mercredi dernier. «Nous avons entamé deux jours de grève, puis nous avons
repris les études lundi, sans pour autant que nos revendications ne soient
prises en charge. C'est pour cela que nous avons décidé de reconduire la grève
à partir d'aujourd'hui (hier, ndlr)», soulignent les mêmes interlocuteurs. Tout
en réaffirmant leur disposition au dialogue, les étudiants grévistes affirment
qu'ils ne reprendront les cours qu'une fois leurs problèmes résolus.
«L'administration doit intervenir et mettre un terme aux dépassements de
certains enseignants et rassurer les étudiants. Le cumul des problèmes ne fera
qu'accentuer la colère des étudiants qui ont décidé de poursuivre leur
protestation jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications», concluent
les représentants des étudiants.