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Après avoir accusé la Fonction publique d’être derrière la non tenue des concours de recrutement des enseignants, et après avoir qualifié de bureaucratique cette institution, et la réaction de Djamel Kharchi, directeur général de la Fonction publique, Benbouzid, ministre de l’Education nationale, en visite hier dans la wilaya de Aïn Defla, a nié l’existence d’un différend entre son département ministériel et la Direction générale de la Fonction publique. Il a déclaré, lors d’un point de presse tenu dans la cour du CEM Zenini Belkacem qu’il inaugurait, qu’»il n’y a pas de différend entre nous et la Fonction publique, mais nous nous remettons au conseil du gouvernement qui aura à trancher». Ainsi, par le fait qu’il en appelle à l’arbitrage du conseil du gouvernement, le ministre semble prouver que le différend existe bel et bien. Et un différend de taille puisque de très nombreux examens de recrutement d’enseignants ne sont pas encore tenus. Sans compter qu’au niveau de la wilaya de Aïn Defla, des concours ont déjà été ajournés, voire annulés par le passé. Le différend et surtout ses causes ne sont pas récents. Cependant, Benbouzid a ajouté qu’»il faut que ces concours aient lieu le plus tôt possible et que les recrutements se fassent». Pour rappel, le directeur général de la Fonction publique avait tenu à apporter des précisions sur le rôle de chacune des deux institutions dans la mise en place des concours. «Les insuffisances de gestion des ressources humaines dans un secteur donné ne peuvent pas constituer une référence ou une norme de performance pour accuser la DGFP d’avoir failli à sa mission», a affirmé le responsable. Pour lui, «ce n’est pas la première année que les concours de l’Education nationale sont organisés tardivement. Le problème est récurrent tous les ans». Selon M. Kharchi, la raison est à chercher du côté de l’administration du secteur de l’Education et non pas du côté de la Fonction publique. «A chaque fois, nous recommandons au secteur de l’Education de mettre à profit la période des vacances scolaires d’été pour préparer l’organisation de ces concours. Malheureusement, ils ne commencent à les préparer qu’à la rentrée scolaire. Nous ne sommes donc pas responsables de ces retards». |
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