L'université d'Oran vient de se doter officiellement de son campus numérique francophone, le deuxième en Algérie après celui de l'université Houari Boumediene d'Alger créé en 2006, et en attendant celui de Constantine. Moderne et doté d'équipements à la pointe de la technologie, le campus numérique francophone est doté d'un espace nomade wifi, d'un espace doctorant, plus une salle de formation. Il dispose également d'une salle de e-learning et d'une autre consacrée au montage vidéo. L'inauguration de cet espace, dédié aux technologies de l'information et de la communication s'est déroulée hier à l'IGMO en présence du président de l'Agence universitaire francophone (AUF), M. Fontaine et du recteur de l'université d'Oran. Le campus, qui a été, pour rappel, créé à la faveur d'une convention signée entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l'AUF, vise en premier lieu à développer les technologies de l'information et de la communication au service de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il a également comme vocation de développer des programmes de formation innovants dans l'administration des systèmes, la structuration numérique et la création de contenus scientifiques avec, à la clé, plus de 60 diplômes en ligne.

 Le campus a aussi pour mission d'assurer une cohérence matérielle et logicielle dans le développement des projets et d'organiser une veille technologique sur les nouveaux outils. Selon M. Lecoz, chef du projet auprès de l'AUF, le campus s'inscrit dans une démarche respectueuse de l'environnement à travers, a-t-il dit, l'installation d'équipement à basse consommation énergétique avec, à terme, une autonomie énergétique grâce à des panneaux solaires dont le centre devra se doter. Par ailleurs, et sur un autre plan, l'on saura que l'Algérie est toujours pressentie pour accueillir le futur bureau Maghreb de l'Agence universitaire francophone (AUF).

 Un projet qui serait au stade final des négociations. Si l'Algérie obtient d'abriter le bureau Maghreb de l'Agence, ce sera le premier pays non membre de l'organisation des pays francophones qui recevra une structure de l'AUF sur son sol.