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Aucune subvention ne sera accordée aux associations culturelles,
scientifiques, sociales... qui ne présentent pas, au préalable, un contrat
programme et un bilan détaillé de leurs activités durant le précédent exercice.
Selon un membre de la commission socioculturelle de l'APC d'Oran, cette
décision a été prise par la commission pour encourager les associations actives
à persévérer mais aussi, et surtout, à écarter les associations qui n'existent
que sur le papier. Dans ce contexte, notre source signale que lors de la
dernière réunion des membres de la commission, il a été décidé d'accorder la
priorité aux associations les plus actives, et qui présentent un bilan
d'activités réel (concrétisé effectivement sur le terrain), et un contrat
programme.
« Bon nombre d'associations présentent effectivement un programme d'action et bénéficient de subventions de la part de la commune, mais sur le terrain, ce programme n'est jamais concrétisé », affirme notre source, qui indique que « chaque centime qui sera octroyé fera l'objet d'un suivi de la part de la commission qui veillera à l'application stricte du contrat programme présenté par chaque association bénéficiaire ». La commission, qui reçoit chaque fois plus d'une centaine de dossiers, étudie minutieusement chaque dossier avant de statuer. Nos sources n'écartent pas l'éventualité d'une coordination avec la commission socioculturelle de l'APW, pour l'assainissement des associations et pour séparer « le bon grain de l'ivraie ». De leur côté, des membres du conseil consultatif communal affirment qu'il est inconcevable que des associations bénéficient de subvention de la part de la commune et de la wilaya alors que d'autres, pourtant très actives, ne reçoivent que des miettes. Nos interlocuteurs assurent que le conseil appuie toutes les démarches allant dans le sens d'une répartition équitable des subventions qui puisse profiter en premier lieu aux associations qui activent à longueur d'année et qui oeuvrent pour le développement de la ville. « Les associations, qui ne font leur apparition que lors d''occasions', doivent être écartées au profit de celles qui activent réellement », assurent nos interlocuteurs. Ces derniers indiquent que chaque année quelque 400 millions de centimes sont octroyés aux associations culturelles et quelque 300 millions aux autres associations, alors que les associations sportives bénéficient de 7% du budget communal, en plus des subventions accordées par le fonds de wilaya. |
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