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Demeurant toujours dans l'expectative car n'ayant pas encore perçu leurs
droits, les travailleurs de Digromed, entreprise dissoute le 3 juin dernier,
qui étaient affiliés à l'unité de Constantine, poursuivent leurs actions de
revendication par des sit-in et des réclamations auprès des instances
syndicales locales.
Hier Dimanche, plus d'une soixantaine d'entre eux ont organisé un sit-in devant la maison des syndicats Abdelhak Benhamouda de Constantine pour faire pression sur les responsables locaux de l'UGTA et les pousser à intervenir auprès de ceux de la Fédération de la santé et du groupe Gephac afin de faire activer le règlement de leurs indemnités de licenciement et des arriérés de salaires des mois de mars à mai 2009. «Nos représentants syndicaux à Alger viennent de nous informer que nos indemnités risquent de ne pas être payées dans leur intégralité suivant le protocole d'accord signé entre le partenaire social et la direction générale de l'entreprise», ont-ils déclaré. En effet, ils ont affirmé que les unités chargées de la liquidation des dossiers relatifs au volet social auraient reçu des instructions pour faire les calculs des indemnités de licenciement sur la base de deux mois par année d'activité et non pas trois, comme le stipule le protocole d'accord, disent-ils. Cette information a soulevé la colère des intéressés et les a décidés à tenir ce sit-in. Selon eux, leurs collègues d'Alger vont déclencher la même action de protestation aujourd'hui devant les sièges du groupe et de la fédération. Pour rappel, plus de 15O travailleurs de l'unité Digromed de Constantine se trouvent dans une situation sociale difficile depuis plusieurs mois, à cause du retard pris dans l'application du volet social. «Ce retard, dont nous ignorons les raisons, est imputable aux responsables du Gephac», affirment de nombreux travailleurs, qui se sont interrogés sur le sort réservé à ceux d'entre eux qui n'avaient pas émis le voeu de départ volontaire et qui avaient reçu la promesse d'être transférés à l'entreprise Saidal. Pour toutes ces raisons, ils ont déclaré «qu'ils poursuivront aujourd'hui et les jours suivants, si nécessaire, leur sit-in jusqu'à l'obtention de garanties satisfaisantes quant au respect de leurs droits et leur règlement rapide». |
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