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Ce samedi 24 octobre, Hammam Bouhadjar
rayonnait de joie et d'allégresse pendant toute la journée. Et tout le monde
était de la partie, grands et petits, femmes et hommes. Le matin, c'était les
groupes folkloriques qui ont donné le coup d'envoi de la fête à l'occasion de
la tenue de la rituelle ouaâda de Sidi Ahmed Bouhadjar, un saint vénéré qui
donna par la suite son nom à la ville des bains et des saints. La matinée fut
consacrée aux pieuses méditations et à la récitation du Coran par plus de 80
talebs venus de toutes les régions oranaises. La cérémonie s'est déroulée au
sein de la zaouïa, comme l'exige la rituelle tarika suivie d'une génération à
l'autre. Récemment entretenue, élargie et revêtue d'un tri-couche, la route
menant à Sidi Ahmed Bouhadjar a connu un grand trafic ce jour-là. Le fait
marquant est que la présence des femmes cette fois-ci a donné un autre attrait
à la festivité et a égayé le décor. Elles venaient à pied de Deb-Deb, de
Hadjaïria, de Hammam Bouhadjar et des fermes situées à quelques kilomètres à la
ronde. Véritablement, les lieux de recueillement étaient squattés par les
femmes. Le moqaddem et les organisateurs veillaient scrupuleusement à ce que
l'ordre et l'organisation soient sans faille. La présence de la gendarmerie sur
les lieux a aidé grandement les organisateurs dans leur tâche. Beaucoup d'entre
elles ont préféré regagner les arbres aux vastes feuillages qui bordent Oued
El-Malah, appelé à ce niveau précis Oued Sidi Ahmed Bouhadjar, qui donne
plusieurs sources.
L'association compte ériger la zaouïa en école coranique, comme l'a souhaité un Tunisien venu célébrer la cérémonie. A vrai dire, la zaouïa manque de commodités, et pour l'heure il y a lieu de songer à la doter d'un instrument d'urbanisme qui va avec les orientations arrêtées à l'échelle nationale pour ce genre de lieu de culte, d'apprentissage et de culture. Que cela se fasse intelligemment, méthodiquement et selon des besoins exprimés réellement. |
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