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Encore un autre
front de la contestation qui se forme dans le sillage de la distribution des
logements du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales (FNPOS).
Après le mécontentement suscité au sein des souscripteurs par le nouveau classement de mérite des bénéficiaires, voilà qu'aujourd'hui le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) qui s'insurge à son tour contre le «parti pris» flagrant lors de la confection de la liste des bénéficiaires. Le SNAPAP dénonce la marginalisation des fonctionnaires affiliés aux syndicats autonomes, laissant entendre en filigrane que l'UGTA, en tant que membre influent au sein du conseil d'administration du FNPOS, a privilégié ses adhérents aux dépens d'une équité dans la distribution de ces logements pour tous les travailleurs. «D'autant que ces logements sont une propriété de tous les travailleurs, dont la participation, retenue mensuellement sur salaire à hauteur de 0,5%, est automatique», soulignent les termes du communiqué du secrétariat de wilaya du bureau du SNAPAP à Constantine. Dans ce contexte, le SNAPAP appelle à la constitution d'une commission autonome pour mener une enquête autour de cette affaire, tout en proposant le transfert de la gestion des logements en question, ainsi que les dossiers des demandeurs, au niveau de la wilaya. Sur un autre plan, le SNAPAP note avec satisfaction le règlement du dossier des oeuvres sociales du secteur sanitaire. Ainsi, le budget des oeuvres sociales, estimé à 1,5 milliard de centimes, placé au niveau d'un compte unique datant d'avant le découpage issu de la nouvelle carte sanitaire, a été divisé en trois parts chacune de 500 millions de centimes attribués à l'établissement public de santé de proximité (EPSP) Mentouri, l'EPSP Ben M'hidi et l'hôpital El-Bir. La somme en question a été reçue avant-hier par chaque président de commission des oeuvres sociales, chose qui devrait permettre aux travailleurs de bénéficier des avantages sociaux, surtout à la veille de la fête de l'Aïd El-Adha. Quant au volet des indemnités, et l'annonce de leur application sans effet rétroactif, le SNAPAP estime que cette décision est une entorse à l'article 87 de la loi 90/11 régissant les relations de travail, en citant à l'exemple les corps communs de la fonction publique, qui perçoivent actuellement comme seule rétribution, le salaire de base et l'expérience professionnelle ! Et pour conclure, le SNAPAP réitère sa position vis-à-vis de la prochaine augmentation du SNMG: «de la poudre aux yeux», estime-t-il. |
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