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Alaïmia: Des jeunes réclament des locaux commerciaux

par Khenouci Mostefa

Un groupe de jeunes chômeurs ayant bénéficié des avantages offerts dans le cadre des dispositifs de l'ANGEM et ANSEJ dans la commune de Alaïmia (daïra de Oggaz) interpelle l'intervention du wali pour leur permettre d'acquérir un local commercial initié par le programme du président de la République. Le nombre de demandes est de 13 pour 29 locaux professionnels construits dans cette commune. Ces jeunes demandent de faire la lumière sur les bénéficiaires de ces locaux car parmi ces derniers, disent-ils dans la correspondance, se trouvent des gens qui travaillent déjà dans des entreprises et sont affiliés à la CNAS, donc n'ont pas le droit d'acquérir ce bien. Les contestataires se disent être en possession d'un P.-V. de constatation de huissier justifiant que le matériel acquis dans le cadre des dispositifs sus-cités n'est pas encore exploité donc «nous sommes actuellement dans l'incapacité financière d'honorer nos engagements envers la banque et l'agence de l'emploi», lit-on dans la missive.

 Ils ajoutent également que parmi les bénéficiaires se trouvent des gens dont les dossiers d'acquisition de matériel fut rejeté par la banque.

 Ce projet de réalisation des locaux à caractère professionnel avait enregistré, selon eux, un retard de deux ans puisqu'il a été programmé en 2007 alors qu'en réalité il n'a vu le jour que cette année.

 Contacté pour avoir sa version des faits le président de l'APC de Alaïmia. La commission chargée du traitement des dossiers de demandeurs avait constaté la présence de 5 personnes ne remplissant pas les conditions pour bénéficier de ces locaux à caractère professionnel (au nombre de 13) puisqu'elles détiennent des registres de commerce ou des cartes d'artisan, donc elles ne sont pas considérées comme des chômeurs malgré que ces documents soient anciens en date alors que le jeune bénéficiaire ayant fait l'objet de recours il a travaillé en tant que contractuel dans une école fondamentale et son contrat d'emploi a expiré donc on le considère comme chômeur pouvant bénéficier d'un local. Le maire a indiqué que le wali de Mascara a reçu des informations complètes à ce sujet tout en signalant que la majorité des jeunes ont acquis du matériel dans le cadre des dispositifs de l'ANSEJ et ANGEM et qu'il est non exploité depuis 2007 et 2008, faute de local commercial.