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Le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements lance
un programme qui permettra aux entreprises (publiques et privées) qui emploient
plus de 20 personnes de pouvoir être certifiées aux normes internationales,
notamment ISO 9001, ISO 22 000, ISO 14 000, etc. C'est ce qu'a fait savoir hier
M. Belkacem, chef de division chargé de la qualité et de la sécurité
industrielles au sein du département de Temmar, en marge d'une rencontre
organisée à l'hôtel Hilton d'Alger par l'Institut algérien de normalisation
(IANOR).
Le responsable soulignera que l'Etat financera à hauteur de 80% la certification de l'entreprise, à condition que le montant ne dépasse pas les deux millions de DA. M. Belkacem, qui rappellera que l'apport de l'Etat ne dépassait pas 50% dans le passé (2002), a soutenu que ce programme décidé par le MIPI permettra à de nombreuses entreprises d'être certifiées et de jouir d'un système intégré (O HSAS), en matière de respect de la qualité, du management et de l'environnement notamment. A ce sujet, le directeur général de l'IANOR Mohamed Chaieb Aïssaoui a affirmé qu'il existe environ un millier d'entreprises qui sont certifiées en Algérie. Il faut savoir que l'ISO compte plus de 500 normes internationales directement liées aux thématiques environnementales et beaucoup d'autres normes qui peuvent aider à réduire les impacts environnementaux. Ces normes qui offrent aux entreprises, aux gouvernements et à la société dans son ensemble une panoplie complète d'outils pratiques pour aborder les défis environnementaux, couvrent un large éventail de sujets allant des méthodes d'échantillonnage, d'essai et d'analyse à de nouveaux domaines tels que le recyclage des navires en passant par le management environnemental et les aspects environnementaux de la conception de produits. Dans une conférence de presse organisée à l'occasion de la célébration de la «journée mondiale de la normalisation» M. Aïssaoui a annoncé que l'IANOR deviendra dès l'année prochaine un organisme qui pourra délivrer les certifications. «L'entreprise ne peut pas ignorer les normes», a-t-il indiqué en soulignant que cela y va de sa survie. Placée cette année sous le thème «Agir sur les changements climatiques par les normes», la journée mondiale de la normalisation intervient dans des circonstances particulières. Le responsable de l'IANOR dira que les déclarations des scientifiques et des spécialistes font réellement peur concernant les risques encourus du fait des changements climatiques. Il soulignera que notre pays, qui est signataire de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et le protocole de Kyoto, s'attelle depuis plusieurs années déjà à mettre sur place des axes stratégiques pour lutter contre le réchauffement climatique. L'utilisation d'énergies renouvelables et l'utilisation de nouvelles normes techniques dans notre industrie pétrochimique notamment constituent l'un des instruments essentiels pour appuyer la mise en oeuvre de cette stratégie, a ajouté M. Aïssaoui qui note que la protection de l'environnement est un travail de longue haleine. |
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