La pauvreté, l'éducation, la santé et les ressources naturelles (ces quatre des huit objectifs définis par la système des Nations unies à l'horizon 2015) ont été au centre d'un colloque international tenu les 11 et 12 octobre 2009 à l'université Abou Bekr Belkaïd sous le thème «Regards croisés sur les Objectifs du millénaire pour le développement» (OMD). Ont pris part à ce colloque, organisé par la faculté des sciences économiques et de gestion et parrainé par les réseaux de chercheurs de l'Agence universitaire pour la francophonie, des représentants de plusieurs universités nationales et étrangères (Maroc, Tunisie, Bénin, Cameroun, France, Burkina-Faso, Canada, Sénégal, Côte d'Ivoire, Suisse, Congo...).

 Au cours de la séance d'ouverture, M. Abdeslam Bendiabdellah, président du comité d'organisation, a mis l'accent sur le souci de mettre en oeuvre les objectifs définis par le système des Nations unies, relevant qu'en septembre 2000, les chefs d'Etat et de gouvernement de 189 pays se sont donné des cibles ambitieuses pour améliorer le bien-être de centaines de millions de personnes dans les pays en développement, en adoptant la déclaration du Millénaire des Nations unies.

 «Les huit OMD traduisent l'engagement des gouvernements du monde entier à agir plus et mieux pour réduire la pauvreté et la faim afin de lutter contre la mauvaise santé, les disparités entre les sexes, le manque d'instruction, le défaut d'accès à l'eau potable et la dégradation de l'environnement, ainsi qu'à renforcer un partenariat international solidaire. En dépit d'avancées, nombre de pays en développement ne sont pas actuellement en voie de réaliser leurs OMD. Sans un renforcement considérable des engagements des pays tant développés qu'en développement, les OMD ne seront pas atteints sur le plan mondial et les résultats obtenus dans certains des pays les plus pauvres demeureront très en dessous des attentes», a notamment indiqué M. Abdeslam Bendiabdellah, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion.

 Et de faire remarquer que «le colloque doit viser à dresser un bilan critique des progrès accomplis jusqu'ici en vue d'atteindre les objectifs retenus».

 Il s'intéressera prioritairement aux expériences menées dans les pays du Sud, en particulier pour ce qui est du rôle et des interactions entre les différents acteurs et de l'impact des politiques mises en place, expériences si possible comparées à celles d'autres pays.