Au lieu de présenter succinctement les
bilans finaux des programmes de mise en valeur des terres allant de 1999 à fin
2008, un responsable de la direction régionale de la Générale des concessions
agricoles (GCA) dont le siège social est établi à Aïn Témouchent en a fait un
grand étalage sans dire mot sur le contrat de performance du quinquennal
2010-2014 ni même fournir une quelconque information sur l'activité présente de
la GCA. L'assistance, qui a pris part aux travaux de la journée portant bilans
d'activités et information sur les perspectives de développement du secteur,
attendait un supplément de documentation relatif au contrat de performance de
la GCA, mais grand fut son étonnement lorsque l'orateur a interrompu la
présentation laissant tout le monde sur sa faim. Les spécialistes en la matière
et les organismes prestataires dans le domaine des activités para-agricoles
ainsi que des fellahs (peu nombreux) voulaient savoir davantage ce qui a été
retenu. Ils sont revenus bredouilles. Agissant en fin connaisseur des
situations qui se présentent, habile et très prévoyant dans des circonstances
pareilles, le DSA a vu la nécessité d'évoquer l'intention du secteur de vouloir
lancer d'autres programmes alors qu'en réalité le contrat de performance du
quinquennal 2010-2014 est finalisé et transmis par le plan à l'échelle de
wilaya aux départements de planification des ministères concernés notamment le
plan. Le responsable de la GCA qui a présenté le rapport et son adjoint ont
tout fait pour éviter des questions se rapportant aux perspectives de
développement dans le domaine de mise en valeur des terres par la GCA.
Visiblement, ils paraissaient quelque peu non dans leur séant, comme si quelque
chose allait se produire ou avait déjà commencé à s'afficher. Ce qui a été
prédit ce jour-là n'a pas tardé à faire tache d'huile quelques jours plus tard
car un malaise profond imprégnait le personnel de la GCA en rupture de salaire
depuis plusieurs mois. Pour l'heure, la GCA ne dispose que d'un seul projet
vivant résultant de l'ancien programme. Ce ne sont pas les programmes qui
manquent mais il faut assainir tout d'abord.