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Des habitants de
la cité Akid Lotfi, appuyés par leur association «El Wiam», viennent de lancer
un appel en direction des responsables de la wilaya et du secteur de
l'Education pour l'ouverture de la nouvelle école dont les travaux ont été
achevés, il y a plus d'un mois.
Selon les responsables de l'association, cette école a été inaugurée par le wali d'Oran pour être opérationnelle dès la rentrée scolaire, mais, jusqu'à présent, l'école n'a toujours pas ouvert ses portes. «Cette école devrait atténuer la surcharge au niveau de l'école mitoyenne à notre cité», affirme un responsable, qui signale au passage qu'au niveau de cette école les sanitaires n'ont toujours pas été branchés au réseau d'assainissement. Les mêmes interlocuteurs signalent, par ailleurs, que des travaux de réalisation d'une école ont été lancés il y a plus de quatre ans mais ont été suspendus juste après l'opération de terrassement et de la pose de quelques colonnes. «Cet espace est devenu l'endroit de prédilection de tous les marginalisés», assurent les membres de l'association, qui affirment qu'une deuxième école est actuellement en cours de réalisation. «Deux entreprises ont été engagées pour achever les travaux dans six mois, mais au rythme où vont les travaux, nous doutons que les délais soient respectés», ajoutent les mêmes sources. «Tous ces aléas sont aujourd'hui à l'origine de la surcharge enregistrée au niveau de l'école où sont scolarisés nos enfants. Au niveau de l'école Akid Lotfi (6 classes), ils sont 50 élèves par classe avec une double vacation», indique le premier responsable de l'association. Enfin, les mêmes interlocuteurs ont tenu à attirer l'attention des responsables concernés sur la situation du terrain combiné du CEM Zache Tayeb, qui représente un réel danger pour la pratique du sport. Dans ce même CEM, les représentants des habitants signalent le problème de la clôture très basse et du chauffage. «Si le problème de la surcharge n'est pas réglé, les parents d'élèves se déplaceront en masse à la direction de l'Education et une correspondance avec pétition sera adressée au wali», concluent les membres de l'association. |
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