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Des soucis pour le transport universitaire

par A. Mallem

Selon le président de l'association des transporteurs privés de la wilaya de Constantine, M. Lahmar Lyes, 160 nouveaux bus de grande capacité pouvant contenir jusqu'à 100 passagers chacun seront injectés cette année dans le circuit du transport estudiantin. «Ce matériel neuf constitué par des bus de marques différentes est entreposé aujourd'hui dans différents parcs de la ville et nous n'attendons que la fin des prochaines négociations avec les responsables de l'université de Constantine prévue pour janvier 2010 au plus tard, pour l'injecter dans le programme de transport des étudiants afin de renforcer toutes les lignes. Et si ce nombre s'avérerait insuffisant, nous pourrions en ajouter d'autres», a déclaré notre interlocuteur.

 Interrogé sur l'éventualité de couvrir les besoins en la matière pour les 70.000 étudiants que compte le pôle universitaire constantinois cette année, le président de cette association qui regroupe les opérateurs activant dans le cadre du dispositif Ansej a affirmé que cet objectif n'est pas du tout utopique. «Si les conditions le permettent, a affirmé M. Lahmar, nous pourrons arriver à couvrir les besoins actuels en matière de transport universitaire». Pour cela, dit-il, il faut que tous les opérateurs qui activent sur le terrain, le secteur public et les transporteurs issus des dispositifs Ansej et Andi fassent des investissements supplémentaires. «Nous sommes sur ce terrain depuis pratiquement cinq années en participant, avec les moyens dont nous disposons, au programme de transport universitaire. Il y a beaucoup d'entrepreneurs qui ont déposé des dossiers pour ramener des véhicules neufs de grande capacité et qui demeurent bloqués car, malheureusement, l'administration fiscale ne joue pas le jeu et n'accorde aucune facilité pour ce qui est du paiement des différentes taxes auxquelles nous sommes assujettis (TVA, TAP, etc.). De sorte que tout dossier d'achat d'un véhicule neuf se trouve bloqué à cause de l'extrait de rôle».

 Mais en attendant le mois de janvier, les étudiants vont se heurter à de nouvelles difficultés. En effet, plus que par le passé, le transport estudiantin va se compliquer avec les contraintes induites par le chantier de la ligne de tramway lequel passera en contrebas de l'université Mentouri pour déboucher sur la gare multimodale, avec extension à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Cette nouvelle donne qui va changer les itinéraires des bus, obligera également les étudiants usagers de plusieurs lignes à faire de la véritable gymnastique pour rejoindre les instituts ainsi que les résidences universitaires.