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En cette semaine particulière où ont lieu «les Journées italiennes», la
vie culturelle oranaise bénéficie, et Dieu sait si elle en avait besoin, d'un
nouveau souffle, lui redonnant un peu de tonus. Depuis dimanche donc, Oran vit
au rythme de l'Italie, et les amoureux de la culture sont bien servis. Tout
d'abord, il y a le cinéma. Comme chacun le sait, le cinéma italien,
principalement celui des années quarante et cinquantaine, a longtemps été le
pilier du septième art mondial ; et les réalisateurs néo-réalistes italiens, de
Vittorio De Sica à Ettore Scola, en passant par Fellini et Dino Risi, ont à
leur actif de véritables chefs-d'oeuvre dont on parle encore aujourd'hui. Le
«classique» de cette époque, proposé lors de cette manifestation, est le
«Divorce à l'italienne», de Pietro Germi, tourné en 1961, avec entre autres
Marcello Mastroianni et Stefania Sandrelli. Il est à signaler que la projection
de ce long-métrage a eu lieu, dimanche après-midi, à la cinémathèque d'Oran, en
présence, pour la séance de 15h, de la directrice de l'Institut culturel
italien à Alger et attachée culturelle à l'ambassade d'Italie, Mme Maria
Battaglia, et la directrice de la Culture d'Oran, Mme Moussaoui. Quant à celle
de 17h, le film a été projeté en présence de l'ambassadeur d'Italie, M.
Giampaolo.
Pour les deux autres films, dont un a été projeté hier et l'autre le sera aujourd'hui, il est à préciser qu'il s'agit de films italiens récents ; l'un d'eux a été tourné en 2004 par Davide Ferrario, et a pour titre : «Sincèrement» ; et l'autre «Agent matrimonial» a été tourné en 2006 par le réalisateur Christian Bisceglia. Par ailleurs, hier, un concert de chant et piano a été donné au théâtre Abdelkader Alloula par un duo de musiciennes et mélomanes, en l'occurrence Véra Nikolova et Marina d'Ambroso. Aujourd'hui, toujours au théâtre Alloula, un concert de musique classique par le groupe «Quartetto di Roma» sera donné à 19h. Ce groupe musical est composé, comme son nom l'indique, par quatre musiciens, dont deux jouant du violon, un de l'alto et l'autre du violoncelle, en l'occurrence Marco Fiorini, Biancamaria Rapaccini, Davide Toso, Alessandra Montani. Il est à signaler que ce programme culturel, proposés lors de ces journées italiennes, a été concocté par l'Institut culturel italien à Alger. Beaucoup d'Oranais, avides de culture et pleinement satisfaits des centres culturels français et espagnol, se demandent pour quelle raison celui de l'Italie tarde tant à s'installer dans la capitale de l'Ouest algérien ? |
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