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Depuis que
l'opérateur privé de connexion à Internet EEPAD a cessé son activité, laissant
des milliers de ses clients dans l'expectative, les agences d'Algérie Télécom
(ACTEL) sont prises d'assaut par les usagers de la toile dans le but de
s'abonner à l'une des formules du bouquet ADSL Djaweb. C'est par exemple le cas
de l'agence sise au boulevard Maâta, connue pour être exiguë, où les deux
agents mobilisés pour la réception des demandes de nouveaux clients, les
réclamations et le paiement des droits mensuels semblent totalement dépassés
par un flux inhabituel qui risque de perdurer, d'autant que les chances de
reprise de l'activité de l'ancien fournisseur privé s'amenuisent, selon les
dires de plusieurs de ses anciens abonnés, dont des entreprises, qui se voient
ainsi privés d'un outil de travail. Parmi les nouveaux clients, rencontrés
jeudi dernier, figuraient de simples clients usagers du Net, qui avancent que
«les nouvelles en provenance de notre ancien fournisseur restent vagues et nous
n'avons d'autre choix que de nous abonner à l'une des formules de Djaweb».
Mais, hormis les particuliers - et ils sont nombreux -, la grande déception est
exprimée par des dizaines de gérants de cybercafés qui se retrouvent inactifs.
Mais heureusement pour eux, en matière d'impôts, l'administration du fisc a été
compréhensive en opérant un arrêt temporaire de l'activité équivalant à moins
de charges fiscales.
Sur le plan technique, la récupération de la ligne téléphonique par les services de Djaweb pour une nouvelle connexion a permis de «sauver» de nombreux utilisateurs qui pourront se connecter de nouveau. Si cette demande surprise a engendré au début une pénurie de modems, les gestionnaires d'Algérie Télécom se sont ressaisis en mettant en service un nombre suffisant de ces appareils, au grand bonheur de la clientèle qui continue de se rendre en masse dans les agences commerciales. Idem à l'agence sise au boulevard des Chasseurs, avec un nombre impressionnant de nouveaux abonnés. Cet afflux fera dire à l'un des clients que «les responsables prennent leurs devants en renforçant le personnel affecté au public, car il est inconcevable que l'attente puisse aller jusqu'à deux heures entre les formalités et le paiement de l'abonnement». |
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