Les travailleurs de l'ESH Les Planteurs «Les Pins», établissement
hospitalier spécialisé en gynécologie obstétrique et chirurgie infantile,
montent au créneau. Un arrêt de travail a été observé, durant la matinée de
jeudi, en signe de protestation contre la gestion de l'établissement. Seul un
service minimum a été assuré durant le mouvement de protestation.
L'établissement connaît des
problèmes depuis quelques mois, suite à la décision de la direction de mettre
fin au service d'une soixantaine de vacataires, recrutés dans le cadre de
contrats à durée déterminée (CDD) parmi eux des psychologues, des sages-femmes,
des agents d'administration et des agents de sécurité. Une décision qui a
provoqué le courroux des travailleurs et créé un bras de fer opposant la
direction à ce personnel. Selon les représentants des vacataires, qui se sont
déplacés au siège de notre rédaction avant cet arrêt de travail, «la majeure
partie des jeunes se sont retrouvés du jour au lendemain au chômage et ne
savent plus à quel saint se vouer. Nos interlocuteurs ont indiqué que la
décision a été prise suite à une correspondance adressée par le syndicat à la
fonction publique sur le recrutement opéré au niveau de l'EHS. «La fonction
publique a de son côté adressé une correspondance à la direction de
l'établissement pour d'amples explications sur le personnel recruté. C'est suite
à cela que la direction a décidé de mettre un terme à nos contrats», explique
un des vacataires. Les vacataires ont signé une lettre pour l'adresser au
ministre, l'appelant à intervenir personnellement pour faire la lumière sur
cette affaire. Pour sa part, la directrice de l'EHS, Mme Benbrahim, avait tenu
à précisé à propos de ce problème que «nous avons recruté des personnes en
attendant de les régulariser après la signature du plan de gestion, car ce
dernier pour la wilaya d'Oran n'a pas été signé durant l'année 2008. Pour 2009,
nous attendons toujours». Et d'ajouter, le problème des vacataires a été causé
par la section syndicale de l'EHS Les Pins qui a été installée dès mon arrivée
à la tête de l'EHS».