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Le chantier du tramway va s'étendre à la rue Mohamed Boudiaf
(ex-Mostaganem) et à la place du 1er Novembre (ex-place d'Armes) dans les tout
prochains jours, avec comme conséquence inéluctable la fermeture de ces deux
axes à grande circulation.
La nouvelle n'est sûrement pas du goût des automobilistes qui devront s'attendre désormais à une aggravation des scènes d'embouteillage dans le centre-ville. Outre les automobilistes, l'interdiction à la circulation dans la rue Mohamed Boudiaf va causer de sérieux désagréments aux commerçants et riverains de ce grand axe commercial. L'autre conséquence de la fermeture totale de la rue Mohamed Boudiaf est le changement de l'itinéraire des deux lignes de transport urbain 32 et 22. « Les bus des deux lignes urbaines vont emprunter un nouveau trajet pour éviter les travaux du tramway. Ils vont passer désormais par le bd Ben Adda Benaouda (Plateau), la Casoran, le bd Sidi Kaddour Debi (ex-Delmonte), les Castors, Dar El-Beida puis El-Barki», confie ce responsable du syndicat national des transporteurs et des taxis (SNTT). Avec la prochaine fermeture de ces deux axes névralgiques du centre-ville, les scènes d'embouteillages devront empirer et se propager aux autres artères ouvertes à la circulation, à l'instar du bd Ben Adda Benaouda (Plateau), du bd de l'ALN (Front de mer) et de la route du port. Les boulevards périphériques, considérés jusque-là par les automobilistes comme des échappatoires, seront rapidement rattrapés par la congestion du trafic automobile. Le spectre d'une ville asphyxiée de bout en bout plane sur Oran. La fermeture à la circulation au début du mois de plusieurs grandes artères du centre-ville commencent, en effet, à peser ces derniers jours sur le flux automobile avec l'apparition de nombreux points noirs sur les boulevards périphériques, comme au rond-point de la cité Djamel ou plus loin au rond-point d'El-Bahia. |
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