La nouvelle concernant l'agression du chef de sûreté de la wilaya de
Constantine et du fils d'un ministre, à la veille de l'Aïd El-Fitr, s'avère
être de «pure fabulation». C'est ce qui a été affirmé hier par le chargé de la
cellule de communication de la sûreté de wilaya lors d'une conférence de
presse, où un démenti formel a été apporté à propos de cette information
rapportée par certains médias. «L'affaire de l'agression survenue le samedi 19
septembre dernier à 16 heures 30 minutes aux alentours du «monument aux morts»
sur les hauteurs de Constantine ne concerne ni de près, ni de loin la personne du
chef de sûreté, si ce n'est de par ses fonctions, bien sûr», a indiqué le
chargé de la communication de la sûreté de wilaya. Précisant dans ce sillage
que le chef de sûreté qui se trouvait sur les lieux ce jour-là par pure
coïncidence, n'a pas manqué de porter assistance à la victime de cette
agression, qui se trouve être un citoyen âgé de 70 ans, qui n'occupe aucun
poste de responsabilité, et qui n'a aucun lien de parenté avec un quelconque
haut responsable.
Le conférencier annoncera la
neutralisation des 3 présumés agresseurs grâce aux signalements communiqués par
la victime. Ils répondent aux initiales M.B., B.A. et B.Ch., âgés entre 19 et
21 ans, qui ont attaqué la victime à l'aide d'armes blanches et lui ont soutiré
une importante somme d'argent en euros et en dinars, ainsi que son téléphone
portable. Il est fait également état de six autres complices (receleurs), âgés
entre 21 et 58 ans. Les neufs individus appréhendés par les services de
sécurité ont été présentés hier en fin d'après-midi devant le magistrat
instructeur sous le chef d'inculpation d'association de malfaiteurs, vol et
menace à l'aide d'armes blanches, pour les présumés trois auteurs principaux,
et recels pour les six autres complices.