Les habitants de la cité des 72 logements de Zouaghi, en face du cimetière de la même localité, se plaignent et se disent déçus par la dégradation générale et continue du cadre de vie de leur résidence, à commencer par un sérieux problème de fuite d'eau juste à l'entrée de ladite cité. Selon le président de l'association de la cité, Kadri Djamel, «les fuites d'eau ne manquaient pas à la cité, en vérité, et la SEACO, société chargée de la gestion du réseau d'AEP, a beau dépêcher des équipes de réparation, mais seulement à chaque fois qu'une fuite est colmatée dans un endroit, elle ne tarde pas à se reproduire ailleurs.» Ainsi, depuis le début du Ramadhan, ce qui n'était  au début qu'un filet d'eau qui s'échappait, s'est transformé maintenant en une grosse fuite d'eau juste à l'entrée de la cité, gênant et la circulation des voitures et celle des résidants des immeubles tout proches. C'est ce qu'indiquent avec dépit des habitants des 72 logements. Le président de l'association de la cité précise que «maintenant ce sont des dizaines d'hectolitres qui se déversent sur la chaussée et qui vont se perdre dans le caniveau.» Et de poursuivre «l'endroit s'est transformé en un véritable bourbier où des morceaux de bitume décollés se mêlent à de la terre et des détritus de toute sorte.» Cependant, selon notre interlocuteur, les difficultés des résidants ne se limitent pas à ces fuites d'eau, mais concernent également «ces routes qui ne sont plus aussi sûres qu'auparavant et ce, depuis que la rue principale de la cité mitoyenne des 1.100 logements a été fermée pour travaux obligeant ainsi les automobilistes à faire un grand détour par notre cité, pour rejoindre leurs logements.» La fermeture en question, qui ne devait être que provisoire, dure maintenant près de deux ans et ce, au préjudice de la quiétude des habitants  de la cité des 72 logements.

   D'autres détériorations du cadre de vie sont à signaler avec  de grands trous laissés béants avec des morceaux de bitume retournés, etc.

   Questionné sur ce sujet, le P/APC répond que selon la réglementation, il ne peut pas intervenir dans les nouveaux lotissements, où c'est aux entreprises ayant remporté les marchés de livrer les infrastructures en bon état, et c'est à elles de procéder aux réparations nécessaires. En tout état de cause, et dans le cadre d'un programme d'amélioration urbaine initié par la DUCH, qui prévoit la réhabilitation globale de la région de Zouaghi (trottoirs, routes, etc.)  le projet a déjà démarré au niveau de la cité des 1.100 logements, toute proche, et concernera bientôt la cité des 72 logements.