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Avec
les nouvelles technologies, naît le nouveau mensonge. Bekri quand on appelait
quelqu'un sur son fixe, on savait que c'était le téléphone de son domicile, ou
de son boulot. Soit il répondait, soit il déléguait quelqu'un pour mentir à sa
place. «Oui c'est bien le domicile de... Désolé il n'est pas encore arrivé» ou
«il vient de sortir, si vous avez un message, je peux le noter, dès qu'il sera
de retour je le lui transmettrais»... Celui que vous cherchez peut, le jour où
vous l'accrochez, vous dire qu'on ne lui a pas transmis le message et qu'il se
voit désolé. Mensonge Assisté par Assistant. MAA.
Et l'industrie créa le répondeur pour faciliter le mensonge. Après un nombre de sonneries, la boîte vocale poliment : «vous êtes bien sur le 31 31 31, je suis absent pour le moment, veuillez laisser un message après le bip». Votre correspondant vous a entendu, il peut vous répondre, comme vous laisser en boîte. Il n'est pas rare que vous lui laissiez ce message : «je sais que tu es là et que tu ne veux pas me répondre...». C'est donc le Mensonge Assisté par Technologie. MAT. Mais, voilà qu'arrive le mobile. Vous pouvez, même dans les lieux les plus intimes, être contacté. Il n'y a plus «Allah ghaleb je n'étais pas au bureau». Ou «je n'ai pas trouvé de cabine pour vous appeler», quand vous vous êtes absenté. Le champ du mensonge semble se rétrécir. Oh que non ! Au départ on prenait la communication quand sonnait le mobile et si le correspondant est indésirable c'était... «Allô... Allô... bouge, bouge je n'entends rien... Je crois que c'est le champ qui déconne...» Et on coupe. Un chant seriné aux correspondants indésirables. L'afficheur nous évite ce mensonge. Il vous indique le numéro de votre correspondant, soit vous lui répondez, soit vous le mettez sur messagerie vocale. Là c'est le mensonge assisté par puce. MAP. Mais tous ces MAA, MAT, MAP, ne sont que des sigles de mensonges bénins. Prenez les sigles de partis et là, vous êtes dans le mensonge chronique, de nos années de braises. |
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