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Une rentrée scolaire mouvementée dans le secteur de l'Education. Après le
SNAPEST et l'UNPEF, ce sont les inspecteurs de l'Education qui montent au créneau
à Oran. L'application du décret exécutif n°08/315 du 11 octobre 2008, relatif
au statut particulier des fonctionnaires de l'Education fait grincer des dents
la corporation, qui estime avoir été lésée dans les dispositions prévues dans
ce texte de loi. Ce mécontentement a été exprimé, le 8 septembre dernier, lors
de l'assemblée générale tenue en prévision de la nouvelle rentrée scolaire et
durant laquelle les inspecteurs ont demandé l'ouverture du dialogue avec la
tutelle concernant le contenu de ce décret.
Selon le secrétaire général de la section syndicale d'Oran des inspecteurs de l'Education, «la corporation a été ignorée en tant que structure de cadres officiels appartenant au secteur de l'Education. Notre statut d'inspecteur n'est plus reconnu dans ce décret. Nous sommes considérés comme des enseignants, alors que dans l'ancien décret notre statut était préservé». Pour faire entendre leur voix, le syndicat a rendu public un communiqué à l'issue de cette réunion où il demande la reconnaissance de cette catégorie en tant que corps particulier appartenant au secteur de l'Education et l'annulation de toutes les décisions de dégradation des inspecteurs en leur attribuant des points. L'assemblée a aussi exprimé son refus de marcher dans cette politique du ministère de l'Education faisant croire à la corporation qu'il s'agit d'une promotion et non d'une dégradation. Avant de décider d'une quelconque action à entreprendre, la section syndicale se dit ouverte au dialogue avec la tutelle pour exposer ce problème et trouver une issue. Il s'agit, selon la section syndicale, d'une revendication légale que la corporation est déterminée à user de tous les moyens pour avoir gain de cause. Le fait d'ignorer cette doléance ne peut qu'accentuer le problème et pousser les inspecteurs de l'Education à durcir le ton, estime la section syndicale dans son communiqué. |
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