C'est une conférence de presse à deux facettes qu'a donnée avant-hier en
son siège de la cité Boussouf le président du CSC Ounis Noureddine. L'une
heureuse et l'autre un peu moins. Pour la première, il annonça que le wali qui
l'avait reçu le 9 septembre courant, a donné son accord pour louer le stade
Hamlaoui à son club durant ses rencontres à domicile, en s'engageant par
ailleurs, selon le conférencier, à apporter une «aide conséquente» à
l'association. Il indiquera que la formalisation de cette décision avec la
direction de la jeunesse et des sports se fera aujourd'hui, avant d'ajouter que
son équipe bénéficiera désormais de deux séances d'entraînement par semaine sur
la pelouse du stade et que les tarifs d'entrée seront fixés à 200 et 250
dinars. Sur sa lancée, Ounis annoncera aussi qu'il compte récupérer le siège du
club de la rue Aouati Mostefa après la décision judiciaire qui sera prononcée
le 26 du mois courant dans le contentieux l'opposant à son rival Mourad Mazar.
Dans la seconde partie de sa
conférence de presse, le patron des «vert et noir» a exprimé sa colère contre
ce qu'il a appelé «le complot qui se trame contre le CSC» et annoncé qu'il va
renvoyer six joueurs qu'il a accusés de créer des clans et de mener un travail
de sape au sein de l'équipe au point que certains d'entre eux ont levé le pied
au cours de la rencontre de vendredi devant l'USMBA. «Un de ces joueurs s'est
permis même d'insulter l'entraîneur Benyellès au cours d'une séance d'entraînement.
C'est intolérable !», affirma Ounis qui a confié à son avocat le dossier avec
instruction d'entamer la procédure de résiliation des contrats des joueurs
incriminés dont il n'a pas voulu révéler les noms. «Ces derniers seront
remplacés avant la fin de ce mois», a-t-il assuré.