Tout un ensemble
de projets publics est en cours de finalisation à Aïn El-Turck. Le 2e semestre
2009 sera, dans cette ville côtière, celui de l'inauguration et de la mise en
service des infrastructures dont les travaux ont connu une cadence plus ou
moins acceptable. L'APC d'Aïn El-Turck, présidée par son maire M. Zellat,
focalise depuis quelque temps ses efforts sur le secteur de l'Education. Et
elle y a mis le paquet. Une enveloppe budgétaire de 1,9 milliard de centimes a
été allouée à la réhabilitation de trois écoles primaires, «Cap Falcon»,
«Moufdi Zakaria» et «Tayeb Nemmiche». Ces trois établissements, qui ont sombré
dans l'oubli durant toute une décennie, ont donc fait peau neuve. Les écoles de
«Cap Falcon» et de «Tayeb Nemmiche» ainsi qu'une troisième, «Kharoua Bnou
Mansour», viennent d'être équipées d'une cantine également. La demi-pension
soulagera les parents d'élèves qui habitent loin. Et ils sont légion. Une autre
bonne nouvelle pour les élèves et les travailleurs de l'Education en général de
cette commune, le maire annonce que le raccordement des établissements
scolaires au réseau du gaz de ville se fera prochainement, ce qui permettra
d'installer le chauffage. Toujours dans le même registre Education, l'on
apprend que l'APC a consacré 120 millions de centimes pour l'achat de
trousseaux scolaires qui seront distribués aux élèves issus de familles
démunies durant la première semaine de la rentrée. Reste l'épineux problème de
la collecte scolaire. L'APW a promis à l'APC d'Aïn El-Turck de s'en charger.
Des bus de la «solidarité nationale» seront octroyés à la mairie à cet effet au
courant de cette année.
Par ailleurs, dans le secteur Habitat, deux
projets seront réceptionnés prochainement avec l'attribution des 160 logements
de Trouville et des 120 logements de Haï Bensmir. Le tant attendu nouveau
marché couvert d'Aïn El-Turck sera enfin ouvert d'ici un à deux mois au plus
tard, apprend-on de même source. Ce marché de 107 stands est jugé indispensable
par la population locale, laquelle fait ses emplettes jusque-là dans un souk
quasi sauvage, qui bouffe chaque jour un petit pan de la voie publique, avec
tous les désagréments que l'on puisse imaginer.