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La grogne des taxieurs et transporteurs privés desservant la ligne centre-ville/cité
Boudraa Salah ne s'estompe pas. Bien au contraire, la tension augmente de jour
en jour.
Organisés maintenant sous la houlette du syndicat des taxieurs affiliés à l'UGTA, les contestataires, qui ont été, pour rappel, délogés par les services de sécurité de la station de taxis et bus de la cité Boudraa Salah, tiennent à faire valoir leur droit, quitte à recourir aux moyens musclés, à l'exemple de l'arrêt de travail improvisé le 29 août dernier. Le secrétaire général de la section du syndicat des taxieurs affiliés à l'UGTA, M. Bendilmi, rejette la solution actuellement mise en application, consistant en l'utilisation d'un espace «serré», loin du barrage fixe installé par les services de sécurité, près du rond-point de la descente d'El-Ménia. «C'est une solution provisoire», relèvera notre interlocuteur, ajoutant que les syndicalistes ont pris attache avec le chef de daïra et le maire de Constantine afin de trouver la meilleure solution, celle qui tiendra compte de l'intérêt des taxieurs et des transporteurs privés, ainsi que de celui des clients. Lundi prochain, se tiendra une réunion avec la commission compétente au niveau de la municipalité afin de trancher dans le vif du sujet, en l'occurrence cette affaire d'expulsion des taxieurs de la station qu'ils occupaient depuis trois décennies (au moins). «L'endroit qui nous a été désigné pour servir provisoirement de station de taxis (situé tout juste à quelques mètres de l'ex-station de bus et taxis, ndlr) ne nous convient pas du tout», lancera le secrétaire général du syndicat des taxieurs (UGTA), soulignant que «la rencontre de ce lundi devrait déboucher sur des propositions plus intéressantes, sinon on paralysera le transport sur cette ligne». Et d'indiquer à ce propos que les représentants des taxieurs iront à cette réunion, prévue le lundi prochain, avec un préavis de grève illimitée caché derrière le dos, qui sera immédiatement mis en pratique dans le cas où la concertation aboutirait à un échec». Enfin, en attendant ce jour-là, on affûte ses armes et l'on se confie à «la bonne disponibilité des pouvoirs publics», comme le souligne notre interlocuteur, qui tient coûte que coûte à régler ce conflit avant la rentrée scolaire. |
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