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En ce mois de ramadhan où les rejets des
ménages en ordures et autres détriltus en tous genres sont les plus importants
de l'année, de nombreux quartiers de la ville de Tiaret, notamment ceux situés
dans la partie sud, sont envahis par des monticules d'ordures et autres déchets
de toutes sortes.
A la cité de l'université, des tonnes d'ordures s'amoncellent au pied des immeubles, laissant exhaler des odeurs irrespirables. A la cité Volani comme à la cité Sonatiba, les déchets ménagers par montagnes entières font presque partie du décor ambiant, au plus grand désarroi des habitants. Un citoyen de la cité Volani se plaint de l'absence du ramassage des ordures par les services de la voirie relevant de la commune depuis plus de... deux semaines. Au niveau de la «place Rouge», débouchant sur la rue Thiers, des vendeurs ambulants de fruits et légumes abandonnent leurs déchets à même le sol, au grand dam des riverains qui ne cessent de se plaindre de cette fâcheuse situation aux services compétents de la commune et même à la police de l'urbanisme. Un adjoint au maire de Tiaret avait dernièrement expliqué à la presse ce «dérèglement» dans le ramassage des ordures ménagères par «l'absence d'un parc de véhicules suffisant», justifiant en cela l'induction de tracteurs «déglingués» dans certains quartiers de la ville pour prêter main forte aux bennes-tasseuses. L'absence d'endroits appropriés pour le rejet des ordures ménagères dans plusieurs quartiers de la ville a aussi transformé toute une partie de Tiaret en une véritable décharge publique à ciel ouvert. Il faut dire aussi que le comportement incivique de certains citoyens aggrave une situation qui ternit l'image d'une ville qui consent pourtant des efforts considérables pour faire de la propreté un maître-mot chez tout un chacun. |
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