Si la ville de Tiaret «s'étire» dans tous les
sens, pour se transformer en une giga-cité tentaculaire, force est de constater
son développement peu maîtrisé en raison d'une noria d'insuffisances. A
commencer par ce spectacle affligeant de cités, quartiers et autres ruelles
devenues si sales qu'ils ne sont plus aujourd'hui que de véritables repaires de
microbes et autres maladies de toutes sortes. L'une des raisons à cela,
l'absence de vespasiennes aux quatre coins de la ville, au point que n'importe
qui se «soulage» n'importe où, presque au vu et au su de tous. De nombreuses
rues, ruelles et autres «encoignures» aux abords des cités sont souillées par
des déjections et autres flaques d'urine si pestilentielles qu'il faudrait se
pincer deux fois le nez pour pouvoir les traverser. Pourtant, des projets
d'installations de latrines publiques à des endroits appropriés comme les
places publiques et autres ponts de rassemblement du public, figurent depuis
belle lurette sur le plan de charge des élus en charge de la gestion des
affaires de la ville. Mais, jusqu'à ce jour, aucune vespasienne n'est encore
visible partout dans Tiaret, au plus grand dam des personnes âgées et autres
malades chroniques notamment.