Leur effectif étant arrivé à saturation, les imams prétendant à un agrément de la direction des Affaires religieuses pour suppléer à titre volontaire l'imam titulaire à la mosquée, sont priés d'attendre jusqu'à nouvel ordre. Le surnombre de cet effectif, par rapport au nombre des mosquées de la wilaya, a contraint l'administration à arrêter un numerus clausus en gelant l'opération de dépôt des dossiers concernant la candidature à la fonction d'imam à titre volontaire, a-t-on appris auprès du service de l'enseignement coranique, de la formation et de la culture islamiques près de cette institution.

 Officiellement, cette décision est motivée par la «paresse» qui s'est emparée de certains imams titulaires en raison du surnombre des imams remplaçants. En effet, explique-t-on de même source, en raison de la mise en disposition de plusieurs volontaires au niveau de chaque mosquée, un certain relâchement, pour ainsi dire, dans l'exercice des tâches qui leur sont dévolues a été constaté chez des imams titulaires, lequel état d'esprit s'est traduit souvent par l'absentéisme, notamment durant les heures de prière.

 Ainsi, la direction des Affaires religieuses et des Wakfs a-t-elle estimé qu'il était temps d'arrêter la liste des imams volontaires pour inciter les imams titulaires à assurer pleinement leur rôle et leur noble responsabilité, mais également pour une meilleure organisation et gestion dans les lieux de culte. Ainsi, il a été décidé de stopper la procédure de dépôt des candidatures pour cette fonction en raison de l'effectif arrivé à saturation, sachant que l'administration a reçu et traité jusqu'à ce mois 558 demandes d'imam volontaire. Elle a délivré 135 autorisations d'imam volontaire, 87 autorisations d'enseignant, 136 autorisations d'assistant et 220 autorisations de « morchida ». La même instance a reconduit d'anciens agréments et en a délivré de nouveaux concernant la prière des Taraouih et les écoles coraniques d'été.

 Par ailleurs, l'on apprend de même source que le mois sacré de ramadhan a été mis à profit pour l'inauguration de plusieurs mosquées et salles de prière (mousala), parmi lesquelles la vieille mosquée Abdellah Ibnnou Salem (l'édifice de l'ancienne synagogue sise boulevard Mâata Mohamed El-Habib, qui fut érigée en mosquée), restaurée dernièrement.