Emmené par l'Association pour la défense de
l'enfance en détresse, un groupement d'associations de la ville de Tiaret a eu
la louable initiative de meubler le vide culturel... sidéral en organisant,
durant les soirées de Ramadan, une série de causeries thématiques autour de
sujets aussi intéressants les uns que les autres. En effet, ce cycle de
conférences, appelé à se poursuivre après la période du jeûne, selon le voeu
des organisateurs, a débuté vendredi soir autour de la problématique de la
place et les vrais enjeux de l'école au sein de la société algérienne. Animée
par le Docteur Farid Benramdane, doyen de la Faculté des lettres et des arts à
l'université de Mostaganem et spécialiste des sciences du langage, le
conférencier s'est intéressé aux principales étapes traversées par l'école
algérienne en tant que «lieu de production et de reproduction du savoir,
(....), et premier repère de la mémoire institutionnelle du pays», selon les
propres termes du conférencier. D'autres conférences autour de thèmes aussi
divers que la «Tradition et pratiques soufies dans le patrimoine local de la
région de Tiaret», par le Docteur Larbi Djeradi, spécialiste en psychologie
clinique et maître de conférences à la Faculté des sciences sociales de
l'université de Mostaganem, «La place de Tiaret dans la pensée de Jacques
Berque», «Réflexions sur l'impact des nouvelles mesures contenues dans la loi
de finances complémentaire» par Aek Bouteldja, cadre au ministère de
l'Education, «Monographie du dernier village colonial en Algérie : Medrissa,
une approche méthodologique» par le Docteur Mansour Mergouma, «Tradition et
culture d'entreprise» par Mustapha Mimouni, membre du conseil national de
l'UGCAA ou encore «Quelle économie pour quel environnement pour les Hauts
Plateaux» par le Docteur Della. Et, selon les animateurs de l'Association pour
la défense de l'enfance en détresse, un autre cycle de conférences, animées par
d'éminents spécialistes et universitaires, est prévu pour les prochains mois
«afin d'insuffler à la région de Tiaret un élan culturel à la hauteur du
prestige de son histoire et de la richesse de son patrimoine culturel», est-il
écrit dans une lettre portant un projet de programme, adressée aux autorités
locales afin de les sensibiliser sur la nécessité d'apporter leur aide à
l'organisation matérielle et logistique de ce cycle de conférences.