En dépit d'un excellent parcours durant la saison 2008-2009, ponctué par une accession en division nationale Deux, la section handball de l'IRBM se trouve en pleine crise après la démission collective de ses dirigeants.

 C'est l'indifférence des responsables locaux vis-à-vis de cette section qui est la cause de la situation, et il y a fort à parier que si cette dernière persiste, ce serait le forfait général, ce qui est bien dommage pour cette équipe devenue le parent pauvre du CSA.

 Contacté par nos soins, Keltoumi Abdelkader nous dira à ce sujet : « Sincèrement, c'est le ras-le-bol, car il est inadmissible qu'une formation qui a cravaché dur la saison écoulée pour honorer la ville et les couleurs du club, soit marginalisée de cette façon. Cette section a accédé dans l'indifférence totale, et ni les autorités locales ni les responsables de l'association n'ont daigné lui offrir une petite réception à l'exception du conseil communal des sports. Cette équipe n'a fonctionné que grâce aux dons de ses sympathisants et si cette accession a été réalisée, c'est grâce à la volonté des joueurs et à l'apport de l'ex-président Laâlem Boualem. Malgré les instructions du chef de daïra, cette équipe a été lésée par rapport à la section football, dont le budget est proche d'un milliard de centimes. Sachant que cette saison sera identique à la précédente, nous avons jugé utile de démissionner».

 Il faut reconnaître qu'il n'y a pas que le handball qui mérite plus d'attention à Maghnia. En effet, l'haltérophilie et la boxe font aussi la fierté de la ville. Malheureusement, les responsables ont les yeux braqués sur le football en injectant des milliards sans résultat. Actuellement, l'IRBM se retrouve avec des caisses bien vides, ce qui pose problème en vue du déplacement à Tiaret pour le compte de la première journée du championnat inter-régions Ouest. Les supporters, et ils sont très nombreux, demandent le retour de l'ex-président Laâlem Boualem.