L'opération
d'éradication des palissades et murs de clôtures érigés anarchiquement autour
des chantiers et terrains à bâtir, ainsi que la libération des espaces publics
squattés par les commerçants, vient d'être achevée, apprend-on de sources
proches de la commission mixte de wilaya chargée de l'opération. Selon nos
sources, cette première phase a ciblé essentiellement les chantiers installés
au niveau des grands boulevards de la ville, ainsi que les commerces du
centre-ville et des artères commerçantes. Au total, 70 palissades ont été
démolies et 220 commerçants ont été sommés de libérer l'espace occupé ou de se
rapprocher des services concernés pour régulariser leur situation. Nos sources
indiquent que des mesures coercitives seront prises contre les commerçants
récalcitrants. «Une soixantaine de propositions de fermeture de commerces ont
été adressées au wali», affirme notre interlocuteur. Ce dernier souligne que la
commission entamera à partir du mois de septembre la seconde phase qui ciblera,
outre les palissades, les constructions illicites. Notre source signale, par
ailleurs, qu'une vingtaine de baraques de fruits de saison et de légumes
installées sur des espaces publics ne disposant pas d'autorisations ont été
démantelées. Concernant les constructions illicites, notre interlocuteur
rappelle que parallèlement à l'opération de démolition des palissades et murs
de clôtures, les secteurs urbains avaient été instruits pour procéder au
recensement de toutes les constructions illicites construites récemment. Les
secteurs urbains devraient en principe présenter leur rapport avant la fin du
mois en cours pour permettre à la commission d'entamer l'opération
d'éradication dès le mois de septembre.
Notre source souligne, en outre, que la
démolition de ces palissades se poursuivra dans le cadre des préparatifs du
Congrès du GNL 16. «Pour les chantiers en cours, nous avons sommé les
propriétaires des terrains à installer des palissades conformes aux normes de
sécurité, alors que pour les chantiers qui n'ont jamais démarré, nous avons
décidé d'enlever ces palissades et laisser le terrain ouvert. Nous avons
constaté que certains terrains qui sont clôturés depuis plusieurs années et
laissés presque à l'abandon ont été transformés en décharges sauvages»,
souligne notre source.