Le cimetière de Aïn Beïda vient de bénéficier d'une extension sur une
nouvelle parcelle de 60 hectares. Ce nouveau site, dont l'exploitation a commencé,
est doté d'un carré pour nouveau-nés et enfants et un carré pour les organes
imputés et les organes vitaux, selon le maire d'Oran, M. Sadek Benkada. Le
nouveau site vient répondre aux besoins de la population oranaise, surtout que
l'ancien site, qui s'étale sur 80 hectares et qui date de l956, est saturé.
Selon M. Allaoui, responsable de la régie des pompes funèbres de la commune
d'Oran, le cimetière de Aïn Beïda a fait objet d'une grande opération de
nettoyage et de désherbage. Pas moins de 350 m3 d'ordures ont été enlevés,
selon le même responsable, qui a affirmé que des repères ont été installés pour
permettre aux citoyens de repérer plus facilement les carrés où se trouvent les
tombes de leurs proches. Pas moins de 500.000 tombes sont réparties à travers
les sept cimetières que gère la régie des pompes funèbre de la commune d'Oran,
à savoir le cimetière de Aïn Beïda, El-Melh à El-Hamri, Mouldouma et Sidi Ghrib
au quartier les Planteurs, le carré des Martyrs, le cimetière chrétien à
El-Hamri et le cimetière juif. M. Benkada a également abordé le problème de
l'enterrement des Asiatiques. Leur enterrement posait problème jusque-là,
surtout que les Asiatiques optent pour l'incinération des morts. Actuellement,
ils sont enterrés dans un carré au cimetière chrétien, a-t-il souligné. Le
P/APC n'a pas nié que les cimetières ont été touchés par des actes de
vandalisme, notamment durant la décennie noire, notamment la destruction des
murs et des pierres tombales. De son côté, M. Allaoui a nié qu'il y a eu des profanations
de tombes et a saisi cette occasion pour attirer l'attention des citoyens que
l'enterrement des morts se fait gratuitement par des agents de la commune.