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Intimement lié à l'un des noms qu'affectionnent les nostalgiques de la région,
«Essebt», en référence à la tenue du souk hebdomadaire chaque samedi, ce souk
vit depuis plus d'un mois au rythme d'une mauvaise passe et se retrouve au
creux de la vague du fait de la dernière délocalisation opérée par les services
concernés et risque au regard de cette situation de perdre de son aura puisque
de plus en plus de gens on commencé à le bouder.
En effet, ce marché vers lequel affluaient des commerçants de gros et de détail de plusieurs wilayas de l'Est du pays comme Khenchela, Aïn Beïda, Constantine, Guelma et Annaba attirait des centaines de personnes des deux sexes des localités environnantes et même au-delà qui y viennent s'approvisionner en différents produits à des prix abordables. Cela va des cosmétiques en passant par les textiles, maroquinerie, articles ménagers sans oublier les fruits et légumes. Mais, depuis la dernière délocalisation qui l'a fait sortir de la ville de Dréan vers un espace aménagé à cet effet à Aïn Allem, localité distante de deux kilomètres de Dréan, les choses sont devenues moroses pour les habitués de ce marché parmi les habitants de Dréan qui ont commencé à le bouder du fait de l'éloignement et des commerçants dont le chiffre d'affaires a subi un sacré coup. Du coup, ce sont les percepteurs ou Mekassas et les gérants, qui se sont adjugé sa gestion, qui ressentent les effets négatifs de ce souk avec au bout du compte l'impossibilité de rentrer dans leurs frais. En plus de l'éloignement, il y a la journée du mercredi consacrée au souk à bestiaux dans ce même espace, puis le jeudi par celui des voitures. Pour celui des bovins, les saletés et autres détritus laissés en fin de journée, odeurs nauséabondes et autres désagréments persistent jusqu'au samedi malgré leur enlèvement par les services de la voirie. Aléas qui risquent de ternir le blason d'un espace commercial séculaire au cas où les choses continueraient ainsi. |
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