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Pour le premier vendredi du nouveau week-end, entré en vigueur hier, il
n'y a pas eu de changements notables à Alger. Le niveau de fréquentation des
rues de la capitale était celui des autres vendredis du désormais ancien
week-end. Dans leur grande majorité, les commerces étaient fermés, hormis les
magasins d'alimentation générale, les marchés, les pharmacies de garde et certains
buralistes.
La journée d'hier, en tant que premier jour du nouveau week-end, n'a pas ressemblé au jeudi de l'ancien système de fin de semaine. Le vendredi garde son cachet de jour de prière et de faible activité sociale. Dans le centre de la capitale comme dans ses accès périphériques, la circulation routière était extrêmement fluide. Y compris à l'approche des barrages fixes de sécurité notamment ceux du pont de Oued Ouchayah, d'El-Hamma et de la cité des Bananiers. Il était possible de traverser les quartiers les plus denses en circulation en un temps record. Il en est de même pour les parkings publics où il était possible de trouver des dizaines de places même au-delà de 11 h du matin, ce qui était rarement le cas durant l'ancien jeudi. Le vendredi reste un jour de marché. Aux marchés des fruits et légumes de Ali Mellah (Place du 1er Mai), de Ferhat Boussad (ex-Meissonier) et de Clauzel (Alger-Centre), c'est le rush traditionnel. Les étals étaient moins bien garnis hier, car les gens avaient déjà fait leurs courses hebdomadaires durant la journée du jeudi qui a gardé, pour la dernière fois, son statut de premier jour du week-end. Mais le marché était resté ouvert jusqu'à la limite de 12h, soit une heure avant le premier appel à la prière du vendredi. Il en est de même pour les autres magasins d'alimentation générale et les cafés qui ont commencé à baisser rideau dès la mi-journée. Côté kiosques à journaux, dans la rue Didouche Mourad (axe Place Audin - Sacré Coeur), sur 9 «bureaux tabac», 5 étaient ouverts hier matin pour vendre les éditions de vendredi des titres de la presse écrite parus hier. Ce qui donne une proportion confortable de plus de 55%. Sur les 4 kiosques à journaux qui étaient fermés, 3 vendent exclusivement la presse écrite et du tabac, alors que les 5 kiosques ouverts vendent également des produits cosmétiques, de la parfumerie et de la confiserie. Les pharmacies sont restées sur l'ancien repos hebdomadaire jeudi-vendredi. Les rares officines étaient ouvertes hier dans le cadre du système de garde du week-end. «Des changements pourraient probablement survenir au courant de la semaine prochaine», nous a affirmé un pharmacien de la rue Didouche. Sur cette grande artère du centre de la capitale, aucun magasin d'habillement ou d'autres activités n'était ouvert hier dans la matinée. Quant à la corporation des coiffeurs, elle continue, jusqu'à nouvel ordre, à travailler le vendredi et de prendre le samedi comme jour de repos. A Bab Ezzouar, Bordj El-Kiffane, El-Harrach, Cinq Maisons et d'autres quartiers de l'Est de la capitale, l'activité durant la journée d'hier n'était pas différente des précédents vendredis. Hormis les marchés des fruits et légumes et les magasins d'alimentation générale, tout était fermé hier. A «Dubaï» comme au Hamiz, les bazars d'Alger n'ouvrent pas encore le vendredi. A croire certains propriétaires de magasins, le nouveau week-end sera pris en considération dès la semaine prochaine. Après la prière, le rythme est encore plus lent. Le vendredi reste aussi une journée à caractère social. Le traditionnel «couscous du vendredi» consommé en famille n'est pas près de changer de jour. |
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