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Quatorze mois après le lancement de sa
première phase au profit des jeunes demandeurs d'emploi, le «dispositif d'aide
à l'insertion professionnelle» (DAIP) est entré dans sa deuxième phase qui est celle du «contrat de travail aidé» (CTA) dont devraient bénéficier ces derniers. «A travers cette nouvelle phase qui est celle du contrat de travail aidé, c'est la confirmation ou le renouvellement du contrat signé lors de la première phase entre le jeune primo-demandeur d'emploi et son employeur. Une première phase qui a débuté exactement le 1er juin 2008 et qui aura duré une année comme le stipule le décret exécutif n°08-126 du 19 avril 2008 relatif justement à ce dispositif d'aide à l'insertion professionnelle des jeunes primo-demandeurs d'emploi.», nous dira dès l'entame de l'entretien qu'il nous a accordé M. Aïssa Laribi, directeur de l'Emploi au niveau de la wilaya de Médéa. Et ce responsable d'ajouter en précisant: «Cette deuxième phase, qui vient d'être mise en application, ne concerne évidemment que les jeunes primo-demandeurs d'emploi des trois catégories (CID, CIP et CFI) qui ont déjà bénéficié d'un emploi au cours de la première phase». Mais avant de revenir sur cette nouvelle phase qui est celle du contrat de travail aidé, où en est arrivée la première phase ? Quels en sont les résultats réalisés ? M. Aïssa Laribi dira: «Cette première phase qui est en cours, et ne concerne que les jeunes primo-demandeurs d'emploi qui n'avaient jamais bénéficié d'un emploi auparavant, a vu, après la journée du 3 août dernier, un total de 5.728 placements de jeunes auprès d'institutions et administrations publiques et celles du secteur économique privé. Un total qui se répartit entre 2.090 jeunes diplômés universitaires et techniciens supérieurs (CID), 1.003 autres dans le cadre de l'insertion professionnelle (CIP) et enfin, 2.635 jeunes sans formation ni qualification (CFI). Ces 5.728 jeunes ayant tous signé un contrat de placement avec une précision toutefois, à savoir que 501 d'entre eux, faisant partie du type CFI, n'ont pas rejoint leurs postes sur les chantiers de travaux divers pour des raisons que nous ignorons. Une déperdition à laquelle s'ajoutent 32 autres jeunes, dans le cadre du CID, et 38 autres dans celui du CIP. Ce qui fait qu'au 3 août 2009, un total de 5.157 jeunes primo-demandeurs d'emploi occupaient toujours leur poste et c'est bon signe pour l'avenir. C'est très encourageant». Pour en revenir à cette deuxième phase, celle du contrat de travail aidé (CTA), M. Aïssa Laribi nous dira: «Ce type de contrat vient après celui de l'insertion, qui est d'une durée d'une année, et s'étale sur trois années au cas où l'employeur est satisfait du rendement du jeune, recruté une année auparavant, qu'il décide alors de maintenir dans son effectif. A cet effet, la contribution financière mensuelle de l'Etat, au profit du bénéficiaire du poste d'emploi, sera de l'ordre de 12.300 dinars pour un universitaire et 10.200 dinars pour un technicien supérieur (dans le cadre du CID), 8.000 dinars dans le cadre du CIP et 6.000 dinars dans celui du CFI. Ceci concernant la première année du CTA. Cette contribution financière de l'Etat sera ramenée lors de la deuxième année, respectivement à 10.000 dinars, 8.200 dinars et 6.000 dinars en sachant que le type CFI (travaux sur chantiers) n'est pas concerné par le CTA lors de la deuxième et de la troisième années. Les bénéficiaires recevront enfin, lors de la troisième et dernière année du CTA, respectivement 7.800 dinars et 6.100 dinars de la part de l'Etat. Durant ces trois années de contrat de travail aidé, les bénéficiaires se verront octroyer, également, une contribution financière de la part de l'employeur. A l'issue de cette troisième et dernière année du CTA, l'employeur, qu'il soit du secteur économique privé ou d'une institution (ou administration) publique, prendra en charge totalement le paiement du jeune qu'il avait recruté quatre années auparavant. Et M. Aïssa Laribi de conclure: «A ce jour, nous avons obtenu une centaine d'accords de principe de la part d'employeurs, du secteur économique surtout, et 34 dossiers de jeunes ont été déposés au niveau de notre service concerné». Ainsi, des explications détaillées que M. Aïssa Laribi a bien voulu nous donner, il ressort que ce dispositif d'aide à l'insertion professionnelle des primo-demandeurs d'emploi, mis en place le 1er juin 2008 par le gouvernement à travers le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, connaît un développement satisfaisant dans la wilaya de Médéa. Ce qui ne peut donc que réconforter cette importante frange de la population en âge de travailler. |
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