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![]() ![]() ![]() ![]() Mettant à exécution ses promesses
d'anéantir les poches urbaines de l'habitat précaire du chef-lieu de wilaya
avant la fin de l'été, le wali de Relizane est en train de réussir là où ses
prédécesseurs ont échoué, alliant à la nécessité humaine de recaser des
centaines de familles pour qui l'heure de l'indépendance a enfin sonné, la
fermeté de sévir contre les opportunistes de tout bord guettant les nuits de
quadrillage des cités concernées par les opérations de recasement moyennant
quelques complicités et se payant parfois au jeu d'un hasard, des baraques
«transitaires» à 8 millions de centimes, pour acquérir des appartements
flambant neufs dont le pas de porte avoisinerait les 200 millions de centimes.
En effet, et sur la lancée du recasement de 180 familles de Ziraiya, les
équipes des services techniques communaux encadrées par un dispositif
sécuritaire dissuasif à toute velléité déstabilisatrice à l'instar de celle
matée la veille lorsque des actes de violences ont éclaté entre des citoyens
«déchus» et non recensés opposés aux forces de police dont les gyrophares
sonores laissaient croire à de véritables émeutes, alors que ce sont finalement
9 citoyens et 3 agents de l'ordre atteints de blessures légères qui ont été
forcés à transiter par les urgences médicales de l'hôpital Boudiaf de Relizane.
Ces équipes ont surpris au soir de mercredi dernier les habitants des
constructions illicites de Lalla Afia auxquels se joindront ceux de l'ex-Ropal
et de quelques vieilles bâtisses menaçant ruine du tissu urbain, pas celles
dans l'expectative, notent les médisants des cafés du «boulevard», pour s'abriter
enfin dans des gîtes décents de la cité des 370 logements de Bourmadia appelée
à accueillir bien d'autres recasés mais dont les limites des signaux de
commodités, le réseau d'électricité en prime, virent au rouge faisant l'affaire
de son comité de quartier, très actif à l'instar de son secrétaire de wilaya,
l'inusable M. Rahal, qui mènera la vie dure aux responsables jusqu'à la
satisfaction des doléances de ses concitoyens.
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