|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
«Nous ployons
sous des montagnes de détritus. Les rats, les moustiques et les chiens errants
ont envahi notre cité. Nous ne pouvons plus supporter ces odeurs
pestilentielles qui se collent à nos habits et envahissent tous les recoins de
nos demeures». Cette plainte est devenue le «tube» de l'année parmi la
population de la nouvelle ville Massinissa, dans la commune d'El-Khroub, à une
vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.
Les citoyens en colère se rebiffent et dénoncent «la manière désinvolte» des deux entreprises chargées par l'APC de la collecte des ordures ménagères de cette importante bourgade de plus de 50.000 habitants. Face à cette situation, la commune d'El-Khroub, apprend-on, vient de dégager une enveloppe de un milliard de centimes afin de remettre à niveau la collecte jusque-là désordonnée et qui relève directement de la santé et du bien-être publics. Selon M. Hemaizia Nasser, vice-président de l'APC d'El-Khroub, «l'exécutif lors d'une session spécialement consacrée à ce volet a décidé de scinder la ville en trois secteurs bien distincts au lieu de deux secteurs auparavant. Ce découpage, précise notre interlocuteur, a été fait dans le but de diminuer la charge de travail et de permettre aux sous-traitants de mieux se consacrer à leur secteur. Dans le cahier des charges imposé aux futurs sous-traitants de la commune figurent en bonne place l'utilisation d'un camion en excellent état, avec obligation de disposer d'une benne basculante et d'un personnel de bonne moralité. Un second volet s'attarde, dans ce même cahier des charges, sur le sérieux dans le ramassage, l'obligation de ratisser toutes les rues sans admettre le moindre absentéisme.» Les trois candidats retenus entameront leur mission le premier septembre alors que le contrat de leurs prédécesseurs expire à la fin de ce mois d'août, est-il précisé par notre interlocuteur. |
|