«Je prends rendez-vous avec les familles constantinoises, pour l'été prochain, elles auront un parc d'attractions digne de la troisième ville du pays qu'est le Vieux Rocher. A partir de cette date, ils auront aussi un lieu de détente et de loisirs.» Ce sont là, les propos de l'opérateur qui a décroché la concession du parc d'attractions et de loisirs de Djebel Ouahch, pour une durée de neuf ans, qui ont commencé à courir depuis le 12 mai dernier, date à laquelle le parc lui a été officiellement remis par le service des domaines.

 Dispositions confirmées par ces services, dont le directeur par intérim M. Zahri souligne que tous les blocages qui freinaient la relance du parc en question ont été levés et que le nouvel investisseur paye rubis sur l'ongle à terme échu ses loyers. Et maintenant, dira-t-il, «redonner vie à ce lieu de détente et de loisirs ne relève plus de la chimère, mais du réalisable».

Selon le nouvel investisseur, le projet se monte à près de six milliards de centimes, alors que la réalisation comporte deux étapes. La première consiste en des aménagements et réparations, et la seconde en une acquisition des équipements, toboggans, montagnes russes et autres manèges pour enfants. «Ce lieu de villégiature et véritable poumon de la ville des ponts, situé sur ses hauteurs, tant promis mais à chaque fois non concrétisé, pour des difficultés de vol de matériel, de factures d'électricité et d'eau impayées, etc., sera complètement transformé à terme pour le complément de confort dont étaient sevrées depuis longtemps les familles constantinoises», indique notre interlocuteur. Et de poursuivre, en revenant sur les deux genres d'actions qu'il compte mener, «il s'agira d'entreprendre un aménagement des espaces verts (actuellement de véritables dépotoirs), des esplanades, des restaurants, des cafés et kiosques, sans oublier les réparations des réseaux d'alimentation en électricité et en eau, et ce, pour être au rendez-vous fixé de la saison prochaine et rendre le parc d'attractions de Djebel Ouahch, une destination prisée par toutes les familles, qui n'auront plus à en rougir.» La somme d'argent prévue pour ces travaux est estimée à environ un milliard de centimes. Des activités culturelles autant variées que riches, consistant en l'organisation de galas de musique et autres manifestations de la même veine (pour jeunes et moins jeunes), seront programmées et organisées chaque soir pour égayer les visites des familles. Dans une deuxième phase, toujours selon notre vis-à-vis, «il est projeté un investissement de pas moins de cinq milliards de centimes destinés à l'acquisition de matériels par autofinancement ou en partenariat avec des professionnels des autres parcs d'attractions, nationaux ou étrangers.» Enfin dans une étape ultérieure, il sera question de la création d'un mini-parc zoologique.