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Aïn Témouchent: Les caves inondées

par Belhadri Boualem

Les anciennes cités construites au lendemain de la création de la wilaya d'Aïn Témouchent, au milieu des années 80 du siècle dernier et celles à l'issue du séisme du 22 décembre 1999 constituent partiellement des points noirs à surveiller en permanence car les colonnes montantes d'eau potable et celles des eaux usées aboutissent toutes au niveau des caves. Les conduites véhiculant les eaux usées sont en PVC, un matériau non résistant au choc et cédant facilement au niveau des emboîtements (coudes). En peu de temps, les caves sont inondées et le calvaire des habitants, non des moindres, devient une préoccupation majeure et un casse-tête omniprésent et persistant. Ce problème concerne la cité des 1.000 logements, celle des 512 et d'autres. Approximativement, ce sont 10 à 12 mille habitants résidant dans des bâtiments qui sont touchés et qui vivent dans cette situation qui, malgré les différentes opérations de curage, de nettoyage et de vidange de fosses, menées par la commune, le BHIC et l'ONA (nouvellement installé), perdure toujours.

 En marge du séminaire régional sur les MTH et les zoonoses, tenu depuis peu à Aïn Témouchent, l'on a accosté monsieur A. Kacem, le responsable du BHIC, qui a bien voulu apporter des éclaircissements quant au programme tracé en commun accord avec la daïra, la commune et l'ONA. «Effectivement, le programme s'étend sur une période d'un mois et va toucher toutes les cités évoquées et autres». L'on a «ramené un hydrocureur et un vide-fosses pour procéder à l'assèchement des caves inondées des bâtiments, à l'enlèvement des déchets, à la fumigation nocturne des lieux et à la pulvérisation d'insecticide, une opération de démoustication qui concerne plusieurs cités». Les moyens de l'ONA et de la commune seront «utilisés à bon escient avec ceux du BHIC (produits)», note-t-il. Parallèlement à cette action d'envergure, l'opération d'abattage de chiens errants suit son cours, indique-t-il. «Le procédé dit par appâts empoisonnés a donné ses fruits», dit-il. Il a été présenté sur Data-show à la commission interministérielle chargée de la lutte contre les MTH et zoonoses. Celle-ci a bien apprécié les résultats et le dispositif mis en branle par la wilaya. Depuis son lancement au début de mai passé, pas moins de 80 chiens errants ont été abattus à Aïn Témouchent, Hammam Bou Hadjar et El-Malah.