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La mort d'une
vache des suites de morsures d'un chien enragé a semé une vive inquiétude dans
le milieu des éleveurs de la localité de Béni H'midène. D'autant que
l'affection n'a pas été traitée à temps, laissant planer le doute sur la
propagation de la maladie parmi le bétail. Les services vétérinaires, pour leur
part, ont engagé ces derniers jours une vaste opération de vaccination, par
mesure préventive, afin de parer à toute éventuelle contamination du bétail par
la rage. «Plus de 2.500 têtes de bétail ont été vaccinées jusqu'à ce dimanche
(hier, ndlr)», nous ont appris des vétérinaires en charge de cette mission.
Ajoutant que «la campagne de vaccination demeure toujours ouverte pour toucher
toutes les étables de la région, et même au-delà, pour éviter toute contagion
possible».
Selon ces mêmes sources, «l'effort de vaccination doit cibler tout le bétail, sans exception. Car la rage détectée tardivement sur la vache en question, d'une part, son origine qui demeure encore entourée de flou, d'autre part, sont deux facteurs qui ne facilitent pas la tâche de détection du foyer de contamination. Ils incitent ainsi à prendre toutes les précautions nécessaires sur le plan sanitaire pour éviter que d'autres vaches subissent le même sort». D'ailleurs, nos interlocuteurs nous affirment «qu'ils procèdent actuellement à une double vaccination du bétail, contre la rage et contre la fièvre aphteuse». Contacté par nos soins, le maire de la commune de Béni H'midène nous a déclaré que «l'opération de vaccination est routinière et n'a rien à voir avec le cas de rage mortel». Celui-ci soulignera dans ce contexte que «13 chiens et 2 chats ont été vaccinés contre la rage», et ce après la mort de la vache atteinte par cette affection. En tout cas, la région étant à vocation agricole, où les éleveurs de bétail sont très nombreux, on ne lésine pas sur les moyens pour la protection et la préservation de cette richesse contre toutes sortes de maladies. «Nous avons doté la mission des vétérinaires des moyens de transport adéquats pour leur permettre d'exécuter leur travail dans un délai raisonnable et pour toucher toutes les fermes de la localité, aussi isolées soient-elles», nous a signalé le P/APC de Béni H'midène. |