On commencera par annoncer que le président Madani est revenu sur sa
décision de boycotter le championnat après que la réunion qui était programmée
samedi passé à Alger avec d'autres présidents de clubs, mécontents de la
nouvelle formule du championnat de D2, ne se soit pas tenue pour des raisons
qu'on ignore. Les milieux sportifs constantinois pensent que la désapprobation
totale montrée par des membres de l'assemblée générale du club, ainsi que de
nombreux supporters, lesquels estiment que le président n'a pas le droit de
prendre une décision aux conséquences graves et engager le MOC dans une
aventure périlleuse sans en référer à l'AG, n'est pas étrangère à ce
revirement. Ceci d'autant plus, ajoute-t-on, que Madani n'est pas en odeur de
sainteté du côté de la FAF car il est encore sous le coup de la suspension de
deux années infligée par la ligue nationale au cours de la saison passée. Mais
tout en déclarant que son revirement ne signifie nullement abdication, le
président du club constantinois demande à présent aux instances du football
national de revoir la décision prise dernièrement concernant le système de
compétition, notamment celle relative à l'accession d'un seul club. Madani
interpelle le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, exigeant de ce dernier de
s'engager personnellement en donnant des garanties pour assurer la régularité
de la compétition.
Pour ce qui est du cas du joueur
Safi Belghoumari, ce dernier a fait faux bon aux dirigeants mocistes après
avoir donné dans un premier temps son accord pour rejoindre, au début de cette
semaine, l'équipe en stage dans la ville tunisienne de Aïn-Draham. Les
dirigeants mocistes ont attendu en vain l'ex-attaquant du MCA, puisque ce
dernier s'en est allé négocier avec le club voisin du CSC. Mis devant le fait
accompli et à l'approche de la fin de la période des transferts, les dirigeants
ont clôturé la liste du recrutement.