De plus en plus de familles, occupant des habitations menaçant ruine, se
plaignent des conditions de vie difficiles dans lesquelles elles vivent et
demandent d'être prises en charge avant l'hiver. C'est le cas de six familles
locataires dans un haouch dans le quartier de Mediouni à la rue Aid Laid, qui
habitent chacune dans des pièces très étroites sans fenêtre et qui commencent à
s'inquiéter vu la vétusté de la bâtisse. A l'entrée de ce haouch, pas besoin
d'être expert pour constater l'état dégradé de cette habitation. Des murs fissurés,
des escaliers endommagés. Toutes ces familles sentent aujourd'hui un réel
danger en continuant à vivre dans ces conditions. Ce haouch, situé dans une
ruelle très étroite, est un bien privé et les habitant sont des locataires.
Selon une mère de famille qui vit avec ses trois enfants et son mari dans une
pièce, « la situation est devenue insupportable avec les rats qui circulent
devant nos yeux la nuit dans cette petite pièce qui nous abrite tout les cinq
». Sa voisine s'inquiète pour son bébé et son enfant asthmatique qui fait des
crises à répétition du fait que dans la pièce où ils habite, se trouve une très
petite fenêtre, un carré de 50 cm de côté, qui donne sur un hangar plein de
matériel usé et qui est source de tous les parasites.
Dénonçant leurs conditions de
vie, les familles concernées sollicitent l'intervention des autorités
concernées pour que leurs cas soient pris en charge, sachant qu'elles ont déjà
déposé des demandes de logements sociaux.