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Une nouvelle entreprise de réparation navale devra voir le jour au niveau
du port d'Oran à la faveur d'un partenariat algéro-français actuellement «au
stade final des négociations», a-t-on appris avant-hier de sources portuaires,
à l'occasion d'une visite d'inspection et de travail du ministre de l'Industrie
et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, au port d'Oran.
Selon des responsables de l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO), la future
société de réparation navale devra être composée de l'EPO et de l'entreprise de
réparation navale «ERENAV» côté algérien et de «Piriou Naval Services» côté
français. Elle aura comme principales missions la réparation de remorqueurs et
de barges.
Selon l'EPO, les opportunités du projet représentent quelque 48 remorqueurs relevant du portefeuille Sogeports (Société de gestion des ports), une dizaine d'autres relevant des sociétés de travaux maritimes, en plus de quelque 13 barges appartenant à la société publique Naftal. Selon les explications fournies au ministre, «les remorqueurs se font réparer pour l'essentiel à l'étranger pour un coût qui se chiffre en millions d'euros». Une simple opération de réparation de remorqueurs «varie entre 500.000 et 1 million d'euros» , a-t-on par ailleurs précisé. Le manque à gagner pour l'économie nationale est, quant à lui, estimé à pas moins de «80 millions d'euros par an». C'est dire l'importance d'un tel projet pour l'activité portuaire en Algérie. L'intégration de cette fonction de réparation permettra ainsi à l'Algérie de faire une économie substantielle en devise, souligne-t-on de même source. L'autre option retenue, à terme, est l'accompagnement de l'EPO par le partenaire français pour la mise en place d'un chantier de construction d'embarcations de pêche. Concernant les capacités du port, l'EPO dispose aussi d'une activité de sous-traitance en matière de réparation navale, d'installations viables dotées d'un berceau (Slip way) de 800 tonnes qui permet cette opération. L'entreprise gère également deux autres berceaux de 200 tonnes pour la réparation des bateaux. Le champ des activités de réparation couvre une surface de 6.380 m². |
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