|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Dans une motion
de soutien établie à l'issue d'une rencontre tenue le mardi 14 juillet au siège
de l'union de wilaya UGTA, et adressée hier à notre rédaction, près d'une
centaine de sections syndicales dépendant de l'union locale Centre, en activité
à travers différents secteurs, se rangent aux côtés des membres du nouveau
secrétariat installés à la fin du mois de juin dernier, après la dissolution de
l'ex-secrétariat de l'union Centre.
Retraçant brièvement les circonstances qui ont mené à la dissolution de l'ex-secrétariat, du reste largement commentées au lendemain de la conférence de presse tenue le 12 juillet dernier, les signataires de la motion de soutien, qui réitèrent leur soutien indéfectible au nouveau secrétariat, rejetant totalement la réhabilitation de l'ex-secrétariat décidée le 1er juillet dernier par les instances nationales, appellent les plus hautes instances syndicales, à leur tête le premier responsable de la centrale, au respect du statut et du règlement intérieur de l'UGTA. Une position inédite au niveau d'un syndicat réputé discipliné et se pliant à la hiérarchie verticale sans trop rechigner. Autant dire que c'est une insubordination, voire une rébellion contre la décision de la centrale syndicale réhabilitant les membres de l'union territoriale Centre. Car les signataires de la motion de soutien campent sur leur position et invitent les responsables de la centrale à revenir sur leur décision. «Nous apportons un soutien total à l'actuel secrétariat local et nous adhérons à toutes ses décisions, dans le seul but de sauvegarder l'UGTA des agissements opportunistes», insiste-t-on. Non sans appeler toutes les sections syndicales des autres unions locales à les rejoindre dans leur mouvement d'opposition à la décision de réhabilitation prononcée en faveur de l'ex-secrétariat par les instances nationales de l'UGTA. Le malaise s'approfondit et les relations s'enveniment davantage entre la centrale et les responsables de l'union de wilaya de Constantine, dont le secrétaire général, Boudjemaa Rahma, occupait un poste de responsabilité au sein de l'ex-commission exécutive nationale de l'UGTA. |
|