Trois jours après le passage de M. Ali
Tounsi, DGSN, caractérisé par l'inauguration de deux nouvelles sûretés de
daïra, l'une à Mostefa Ben Brahim et l'autre à Tessalah, et ce outre un
célibatorium (2 dortoirs et des chambres) à M. Ben Brahim, 25 km sur l'axe
Sfisef-Mascara, et 8 logements dans la daïra de Tessalah au profit de cette
institution république, l'on vient d'apprendre de la cellule de communication,
à sa tête M. Belabbès N., que la daïra de Marhoum, située à l'extrême sud de la
wilaya, vient de se doter ce début de semaine d'une sûreté de daïra, accueillie
avec joie par les populations rurales très attachées à leur terroir, de par le
dur passé colonial et très relativement récemment face aux hordes sanguinaires
auxquelles ils ont dû faire face assistés par les différents services de
sécurité.
Cette récente acquisition fait suite ainsi
aux 12 autres sûretés de daïra, élevant le nombre à treize sur les quinze
daïrate administratives existantes sur le territoire de la wilaya, vu qu'il ne
reste que deux localités, à savoir Merine connue par «Zegla» au sud de la
wilaya, limitrophe de Telagh et qui elle aussi en paya un lourd tribut dans le
passé, et aussi Moulay Slissen, une localité meurtrie par les effets
dévastateurs de l'oued Mekerra il y a plus d'une année. A ces 13 sûretés de
daïra s'ajoutent les 13 sûretés urbaines existantes et fonctionnelles dans le
seul intérêt de la défense des personnes et des biens publics et privés. Tout
cela s'ajoute à une autre sûreté de daïra extra-muros dans la localité
banlieusarde de Bouaïche, un site qui était dans le grand besoin. Et
naturellement l'on évoquera l'unité républicaine dénommée sur les lieux de
dixième et également la BMPJ (brigade de police judiciaire) qui est située à la
sortie nord-est de la ville, limitrophe du quartier Beni Amers connu par «CPR».