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274 hectares de céréales dévorés par les flammes

par A.C.

Si pour l'instant les forêts de la région de Constantine ont été épargnées par les incendies, ce n'est pas le cas des champs de céréales ainsi que des arbres fruitiers et même les ruches d'abeilles. Ainsi, selon la protection civile, ce sont 274 hectares de céréales, 5.711 bottes de foin, 268 arbres fruitiers et 8 ruches d'abeilles qui ont été dévorés par les flammes durant le mois de juin dernier. Ces incendies, qui ont touché toutes les daïras de la wilaya, ont nécessité une trentaine d'interventions des pompiers pour leur extinction. Le bilan établi précise que c'est la daïra d'El-Khroub qui a été la plus touchée par les incendies qui se sont déclarés à 12 reprises durant le mois. Viennent ensuite celles de Hamma Bouziane (7), Constantine (4), Zighoud Youcef (3), Ibn Ziad et Aïn Abid avec respectivement deux et un incendies. A noter que tous ces incendies ont éclaté en période de chaleur intense, c'est-à-dire à partir de 11 heures.

Selon les premières conclusions données par la protection civile, et bien que les enquêtes diligentées par les brigades de gendarmerie nationale concernées, la plupart des départs de flammes ont pour origine des étincelles sorties des tuyaux d'échappement des moissonneuses-batteuses qui procèdent à la moisson. Pourtant, dit-on aussi bien du côté de la protection civile que des services de la conservation des forêts ou encore de la direction de l'agriculture, dès le début de la campagne des moissons, des équipes mixtes ont sillonné la région pour justement mettre en garde les agriculteurs et les sensibiliser, en leur expliquant dans les détails les mesures de sécurité à prendre pour éviter des incendies de récoltes.

Ainsi, les étincelles sorties des tuyaux d'échappement des moissonneuses devraient êtres évitées si les tuyaux d'échappement des engins avaient été vérifiés, comme cela a été préconisé par les équipes. Il en a été de même en ce qui concerne l'incendie volontaire causé par quelques fellahs, qui n'hésitent pas à mettre le feu dans des champs moissonnés pour, dit-on, des raisons de fertilité de la terre.