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Las d'attendre les clés de leurs appartements, les représentants des 188
souscripteurs aux logements AADL relevant du «programme 2001», qui en compte au
total 2.500 logements, ont pris d'assaut hier matin le siège régional de
l'AADL, sis à Sidi Mabrouk. Impatients d'occuper leurs logements et «sortir du
calvaire de la sous-location chez le privé», comme se lamentaient certains
concernés, la trentaine de représentants des souscripteurs en question, qui a
investi hier les bureaux de la direction régionale, ne souhaitait pas plus que
de mettre fin à cette longue attente. «Nous sommes les tout derniers
bénéficiaires du programme 2001 qui n'ont pas encore rejoint leur nouveau
quartier, et nos craintes de voir notre souffrance se prolonger davantage nous
met à bout de nerfs», soutient-on. «Aussi, n'a-t-on pas manqué de souligner que
la saison estivale est une période propice aux déménagements, vu la stabilité
des ménages, et l'opportunité offerte pour les inscriptions scolaires des
enfants devrait inciter les responsables à nous attribuer nos logements au
cours de cet intervalle des vacances».
Les esprits chauffaient par cette journée caniculaire, mais l'espoir prend le dessus et apaise la tension, notamment lorsque le directeur régional recevra deux représentants dans son bureau. A l'issue d'une entrevue de près de trente minutes, les deux représentants en question relateront les détails de leur rencontre avec le responsable de l'AADL, dont les arguments ont été accueillis avec scepticisme, et ce malgré toute leur clarté. «Difficile de faire confiance aux dires de l'administration», lancera un futur locataire. En tout cas, le directeur régional de l'AADL, M. Bahi Lazhar, nous apprendra que le retard accusé par la réception de ces 188 logements est «purement technique». La réalisation de ce projet a été au départ confiée à l'entreprise GECO, mais celle-ci sera dans l'incapacité de l'achever, et les travaux lui seront retirés pour non respect du cahier de charges, pour être de nouveau confiés à 5 entreprises privées, qui en multipliant la cadence ont réussi à accomplir leur mission avant les délais requis, nous a assuré notre interlocuteur. Ajoutant que «cette procédure administrative, résumée en quelques simples mots, prend dans la réalité beaucoup de temps pour sa concrétisation, car la réglementation exige de suivre une voie précise, celle des avis d'appels et ce qui s'ensuit». Les travaux sont donc achevés, qu'est-ce qui retarde alors la remise des clés aux bénéficiaires ? «Il ne manque plus que le raccordement au gaz et à l'électricité», nous avouera-t-on. Le terrain est ainsi cédé à la Sonelgaz... l'ultimatum du ministre de l'Habitat «qui ne voudrait plus entendre parler de ce programme 2001 au-delà du 25 juillet prochain», selon une récente déclaration de M. Noureddine Moussa, sera-t-il entendu ? Cela ferait la joie de ces familles qui espèrent passer le prochain Ramadhan «chez eux». |
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