Les très satisfaisants résultats des examens
de passage en 1ère année moyenne ainsi que les bons résultats du BEM 2009 qui
ont dépassé les 80 %, synonymes d'une très confortable deuxième place au niveau
national acquise par la wilaya de Sidi Bel-Abbès après avoir présenté plus de
8.000 candidats contre moins de 3.000 signalés officiellement chez les voisins
d'El-Bayadh, qui occupe la première place cette fois-ci après que Sidi
Bel-Abbès l'ait atteint en 2008... Toutes ces considérations, au demeurant
objectives et légitimes, ont dû amorcer un élan de liesse qui s'est concrétisé
depuis la fin juin à ce jour et au-delà de la date du 5 Juillet 2009, par
l'organisation d'une série de fêtes scolaires dans les paliers sus-cités en
attendant les résultats du baccalauréat. Dans la wilaya profonde et en ville,
et conformément aux orientations de la tutelle éducative, les écoles et
collèges ont emboité le pas. A Sidi Bel-Abbès, le CEM Bensaad Djillali du
nouveaui quartier dit Bab Dhaya, l'entreprenante association des parents
d'élèves et le collectif administratif et pédagogique ont tenu en cette fin de
semaine d'observer une triple halte, d'abord celle d'honorer la totalité des
élèves admis au BEM 2009, soit 79 (3 classes sur trois), car les résultats sont
en nette ascension depuis 2005 à ce jour, et les tableaux et graphes exposés le
demontraient aux parents et invités. Les trois meilleurs des trois niveaux, en
d'autres termes les trois meilleurs de chaque division soit 51 élèves, vu qu'il
y a 17 divisions, figuraient dans le lot des effectifs récompensés au même
titre que la lauréate de l'établissement en ce BEM 2009, tous ravis du geste
qui est une tradition établie en cet espace pédagogique qui s'est doté d'une
médiathèque et d'un nouveau stade de Matéco au courant de cette année scolaire
en attendant d'autres acquisitions. La seconde considération a été la
coicidence fort heureuse de la commémoration du 47è anniversaire de la Fête de
l'Indépendance où le combat séculaire et les sacrifices consentis ont été
matérialisés par une exposition dans la bibliothèque rénovée débaptisée feu
Nokbel Kheireddine, un élève de l'établissement en question décédé en 2005
après l'octroi de son BEM la même année.
Enfin, la troisième halte et qui aura été
la plus hautement symbolique fut celle du devoir de mémoire évocatif à une
dizaine d'enseignants de cadres du secteur de l'Education, décédés en cette
année scolaire 2008/2009, qui demeurera très indélébile, indiquait le directeur
de l'Education, Mr Kheddam R., qui a tenu à assister après la cérémonie du CEM
la Kahina du centre-ville bel-abbessien. L'hommage fait aux collègues décédés,
ravis à la fleur de l'âge emportés par la maladie ou morts accidentés, était
émouvant en présence de la majorité des familles des regrettés, Mecheri
(ex-professeur d'arabe) Dellal (surveillant général lycée Amarnas),
l'ex-proviseur du technicum de Sfisef feu Derrar Abdenacer, l'ex-professeur de
sport Assou Salem (CEM Azza et CEM Tayeb Brahim Cherifa), l'ex-professeur
d'espagnol et conseiller d'éducation Ben M'hidi Noreddine, ravis à la fleur de
l'âge... l'inspecteur de l'administration, feu Kadi Mostapha et tout récemment
le cadre Benrabeh Djamel et le jeune maire de Sidi Hamadouche l'ex-professeur
d'histoire-géographie Sahraoui Mokhtar, emporté subitement par la maladie, ont
été au coeur du programme arrêté ces instants là en présence des inspecteurs
Djebbara, Habbas, des directeurs Bouroumi, Feraoun, Derrar, Benkramas, Seddiki,
Nehari, Zidi Y. Kada, Sid el Merabet (proviseur) Maï Rachid et ce, outre
Boutareg de retour de mission du mouvement associatif de personnalités de la
ville Hassani M. Kourdaci, du vice-président APW Mr Djahed M. président
commission éducation du syndicat UNPEF ont, chacun, tenu à se recueillir avec
les présents à la mémoire de tous les regrettés vu que ceux cités n'en sont
qu'un indice. Par ailleurs, Lacarne Abbès and co ont procuré par le thêatre aux
présents d'immenses joies. En effet, «le théâtre du dire», géré par le café
littéraire du TRSBA théatre régional, a répondu à l'appel des organisateurs
(voir papier ci joint) en convoquant la nostalgie du vieux quartier autochtone
de la Graba héroïque avec ses bardes, ses chioukhs artistes, ses héros, ses
héroïnes de la Révolution armée... En somme, ce fut des moments chargés de
souvenirs d'adolescence pour les uns, d'enfance pour les autres où le
patrimoine local culturel fut revisité par cette entrée en grande pompe dans
une enceinte éducative qui a tenu à honorer l'ex-président de l'APW, récemment
sorti en retraite méritée, disait-on, de part sa fonction d'enseignant et de
directeur de l'école primaire Habib Benassi sise à 100 mètres de l'académie. Il
s'agit de Hadj Faraoun Belhadj, lui aussi a bénéficié de l'attention très
entreprenante des initiateurs du conclave en question. Riche de ses qualités
traditionnelles, le CEM d'accueil a ainsi tenu à donner une petite leçon de
solidarité agissante et d'esprit unitaire pour observer cette dite triple halte
et c'est M.Djahed ex-proviseur qui, dans son allocution, a tenu à saluer les
efforts entrepris en cet espace pédagogique malgré les détracteurs qui
emporteront avec eux les sales besognes et autres scories des coulisses. C'est
pour cela que lorsqu'on évoque le nom d'un enseignant, d'un inspecteur, les
commentaires usutés sont compétence, intégriste, dévouement, moralité et les
actes qui jalonnent une carrière.. Tout un chacun se reconnaîtra, avait conclu
un vieux retraité qui évoque cela avec la sagesse voulue.