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Face aux compagnies étrangères de transport maritime qui se sont
installées ces dernières années en Algérie, la CNAN, l'empire des années 80, a
perdu des parts de marché importantes que la compagnie veut reconquérir
actuellement. Pour éviter à ce navire de couler, la CNAN, découpée en 5
filiales depuis 1987, compte user d'une «bouée de sauvetage» pour regagner sa
place d'antan. C'est dans cette optique que le groupe CNAN a décidé de revoir
sa stratégie en matière de prestation de services et de marketing basée sur une
étude de faisabilité pour avoir toutes les nouvelles données du marché. Pour
les responsables de deux filiales de la CNAN dont la CNAN Nord et
l'International Shipping Agencies (ISA), présents hier à la chambre de commerce
et d'industrie de l'Oranie (CCIO) pour une rencontre avec les opérateurs
économiques, il n'est pas question d'innover. Selon le directeur général de
l'ISA, M. Rafik Belhadj Amara, «nous essayons de bien faire ce que nous savons
déjà au lieu d'aller s'aventurer dans des espaces nouveaux. Pour cela, il est
prévu un plan de redéploiement, des investissements, une politique commerciale
et une stratégie qui tient compte de la satisfaction des clients». Les mêmes
responsables affirment que le groupe traverse actuellement une situation
difficile due peut-être à «une crise de confiance» ou à un manque de
communication, souligne le représentant de l'ISA, mais qui peut se redresser
grâce au nouveau plan qui sera mis en place. Du côté des opérateurs
économiques, notamment les transitaires, la faiblesse de la CNAN incombe d'une
part à son irrégularité dans ses services et son absence sur le terrain. Selon
un intervenant, «sur le marché, la CNAN a été absente et pas régulière». «Il ne
suffit pas de traiter avec les opérateurs économiques seulement, dira-t-il,
mais avec les auxiliaires aussi pour avoir des parts de marché. Il faut aller
vers les clients et marchander avec eux». Pour le directeur commercial de la
CNAN Nord, M. Fawzi Djoudi, «la compagnie a toutes les possibilités de reconquérir
le marché. Ses prix sont concurrentiels. Elle dispose d'une bonne fréquence, un
départ chaque semaine. S'il y a des retards d'accostage ou de dépôt de
cargaisons, ils relèvent de problèmes techniques indépendant de notre volonté».
B. Mokhtaria Pour la quatrième année consécutive, l'association des dermatologues de la wilaya d'Oran qui active avec sa nouvelle composante élue en juin 2008 n'organise pas cette année son congrès annuel, après sa participation, en février dernier, au comité d'organisation du 21ème congrès de la francophonie à Alger. Le rendez-vous est donné pour le mois de juin 2010 pour s'enquérir des nouvelles avancées et stratégies thérapeutiques dans le domaine de la dermatologie. Par ailleurs, face à la fréquence de la dermatite atopique, une pathologie fréquente qui touche l'enfant et l'adolescent jeune, un symposium sera organisé, aujourd'hui, à l'hôtel Royal par Hispa Pharma, une société algéro-espagnole de droit algérien basée à Oran. Cette rencontre à laquelle ont été conviés tous les dermatologues de la région ouest du pays sera animée par le professeur espagnol Manuel Asin. Interrogé dans le cadre de ce thème d'actualité, le président de l'association des dermatologues d'Oran a expliqué que cette dermatite qui se présente sous forme d'eczéma est fréquente chez nous et se manifeste par une sécheresse cutanée, xérose, des prurits et autres désagréments. Une maladie dont la prise en charge pose un véritable problème thérapeutique notamment chez les parents des malades qui sont souvent angoissés face à quelques complications et dont les facteurs sont souvent d'ordre génétique et pathologique. Le conférencier tentera dans ce cadre d'expliciter les méthodes de prévention et les dernières avancées en matière de diagnostic et de traitement contre cet eczéma atopique. Notons que ce symposium coïncidera avec la mise en place du site Web de l'association des dermatologues. |
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