|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'entreprise publique de distribution de produits pharmaceutiques EPE
Digromed a été officiellement dissoute à partir du 3 juin dernier, date de la
tenue de l'assemblée générale extraordinaire (AGEX) qui a annoncé la
dissolution anticipée après que le bilan de clôture eut été prononcé 3 jours
auparavant. Cette décision est contenue dans une note circulaire de cette
entreprise qui précise également que le directeur général de la SPA a été
désigné comme liquidateur qui aura comme mission de mettre en oeuvre un
programme opérationnel pour l'achèvement de la procédure de liquidation avec le
maintien du personnel requis.
Concernant le reste des effectifs, l'AGEX a décidé d'établir en urgence les décisions de cessation de la relation de travail. Dans ce cadre, il est à rappeler que les revendications de l'ensemble des travailleurs des 14 unités portaient sur la nécessité de dissoudre l'entreprise du fait qu'elle a perdu ses parts de marché national de la distribution des médicaments avec toutefois le versement de tous les arriérés de salaires et les indemnités de départ volontaire. A ce sujet, une note adressée aux directeurs d'unités, le 20 mai dernier, a instruit les directeurs d'unités en reprenant les décisions du conseil d'administration en matière de mise en oeuvre progressive du volet social pour le personnel ayant émis le voeu de quitter l'entreprise, soit en retraite proportionnelle ou au départ volontaire. Il a été décidé le versement dans un premier temps de 30% de l'indemnité destinée au départ, les salaires impayés et le solde tout compte (STC), une seconde tranche de 30% au mois d'octobre prochain et enfin les 40% restants durant le premier trimestre 2010. Cependant, et à en croire plusieurs travailleurs de la direction régionale d'Oran qui chapeautait 3 unités (Chteïbo, Mostaganem et Sidi Bel-Abbès), plus de 20 jours après la dissolution, aucune action concrète n'a été menée sauf l'interdiction au personnel de pénétrer à l'intérieur de l'entreprise. Cette mesure est interprétée comme un signe de mépris à l'encontre d'un personnel dont l'employeur lui est encore redevable. Même l'alternative d'affecter le personnel à Saïdal qui compte récupérer pas moins de 9 unités dans le cadre de son programme de développement, semble au point mort. En somme, dans les rangs des 70 travailleurs de la DRO et l'unité Chteïbo, c'est la grande déception en considérant que cette mesure de dissolution devait être précédée de l'achèvement du volet social et notamment le versement de 4 mois de salaire. |
|