Après le report de l'AGO prévue le 18 juin faute de quorum, le président
de l'US Biskra, sollicité par la radio locale pour dresser le bilan de son
équipe qui n'a pu atteindre l'objectif assigné à l'issue de cette saison, fera
son mea culpa et avouera : « Je regrette d'avoir pris la décision de limoger
Kardi. Je l'ai fait sous la pression ». Le président biskri ajoutera : « Mais
ma plus grosse erreur durant cet exercice, c'est d'avoir accordé toute ma
confiance à l'entraîneur Latrèche qui, en cours de route, m'a trahi et a trahi
le club qui avait de la considération pour lui ». Le président notera au
passage que « le match face au CAB aurait pu nous rapprocher du groupe de tête.
Cela ne s'est pas fait en raison de plusieurs paramètres comme, entre autres,
le cas du joueur Hamza qui a brillé par son absence ce jour-là ».
Par la suite, le président n'a pas ménagé ses critiques à l'encontre de
ceux qui ont tourné le dos au club en ne tenant pas leurs promesses, tout en
communiquant la liste des sponsors durant la période allant du 1er janvier 2008
au 31 décembre 2008. Dans ce listing, figurent en pole position l'Enicab, la
Sonatrach, les entreprises étrangères Nagos et Deng-Fung, partenaires des
entreprises Amouri, les divers fonds de l'Etat ainsi que les noms de quelques
entreprises privées telles celles de Menani, Amouri, Zaaboub, Chergui, Mounib,
Gacem, Noui et autre Tahraoui... «Mais où étaient les autres » ?, s'interrogea
Mekihel. Allusion faite à ceux qui avaient fait de grandes promesses aux fans
d'El-Khadra lors de la dernière campagne électorale et qui observent
aujourd'hui le silence, ainsi qu'à ces grosses entreprises de réalisation qui
activent dans le giron local et qui brassent des milliards sans déléguer un
centime au club... «Le club a consommé 8,5 milliards durant l'année 2008, mais
en 2009 nous n'avons eu que 12 millions de centimes de recettes, et
péniblement. Grâce à des prêts remboursables, on a pu achever dignement notre
saison». Peut-on parler d'accession dans un climat pareil ? », conclura
Mekihel. En somme, si aucune solution ne se profile à l'horizon pour dénouer la
crise au sein de l'USB, l'avenir s'annonce incertain pour le club des Zibans,
d'autant que la date butoir des dépôts des licences est fixée au 15 juillet.